Durant mes formidables vacances (le retour à la réalité parisienne sera décidément toujours aussi déchirant), j’ai eu la chance de collaborer avec le photographe Alexandre Do Rosario, qui en plus de faire de superbes portraits de femmes dévêtues est un passionné à la conversation très enrichissante. Il travaille directement avec une chambre photographique et révèle donc ses images juste après les avoir prises, ce qui bouleverse à la fois les habitudes de poses et le rapport à l’image qui arrive… en négatif.
Je trouve vraiment amusant de présenter le cliché à la fois tel qu’il sort dans la chambre noire et son contraste en noir et blanc « traditionnel » ; ce qui présente un intérêt esthétique sous l’une de ces deux formes n’en présentera pas forcément dans l’autre, et il faut alors jongler à l’aveuglette avec les compositions que l’on se représente, en couleurs de surcroît ! Voici donc un joli travail d’équilibriste, d’apprenti sorcier, bref, d’œil de photographe.
Ma favorite. Je la trouve très réussie quels que soient ses contrastes. |
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(Je n’aurai écouté quasiment que du baroque ces quinze derniers jours, alors je vous en fais profiter aussi.)
Pour ma part je préfère celle du dessus parce que la pose est bien sentie, bien que plus classique. Mais en effet son côté plus abstrait en fait celle qui fonctionne le mieux en dyptique. C'est chouette de varier le matériel photographique, sinon ça serait lassant.
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord, et l'ambiance également, même si l'on revient toujours à ses premières amours (j'ai de violentes envie de Pérséphone-like, ces derniers jours).
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