lundi 29 avril 2013

XCI ~ Vaporeux Beaubourg


Dimanche, j'ai rencontré Aliénor pour aller prendre des photos à côté de la fontaine qui jouxte le Centre Pompidou. J'avais déjà parlé ici plus ou moins brièvement de mon attrait pour le cult-party, mais plus qu'un style à porter tous les jours (car je ne me reconnais pas entièrement dedans, loin de là), j'y voyais surtout l'occasion d'entrer dans la peau d'un personnage qui ne serait plus totalement moi. J'aime beaucoup réfléchir à ce que le vêtement renvoie, et les styles hors du commun permettent vraiment de s'amuser à chercher des archétypes particuliers, des figures étranges et soignées. Et le cult-party, pour moi, c'est l'enfant-spectre.



Cette fontaine de Beaubourg a été comme une évidence : le contraste entre les formes colorées, naïves, et celles plus angoissantes faites de métal sombre, l'église qui leur sert de fond, les murs tagués, les tuyaux curieux qui sortent du sol… Ce décor curieux est assez représentatif de ce que j'associe à l'enfance, quelque chose d'à la fois mystique et loufoque. Ainsi, à mon sens, si l'esprit d'un enfant revenait hanter ce monde, nul doute qu'il se plairait beaucoup ici.


(Sur celle-ci, j'aime beaucoup le fait que le regard du crâne et du spectre se dirigent vers des directions opposées.)



Détails plus ou moins futiles : ma bague est en fait un goodie Sailor Mars, j'ai fait moi-même la croix de tissu, et j'ai des décalcomanies du Christ sur les ongles posées le matin entre minuit et deux heures.

 


Bref, j'ai été très heureuse de braver le froid et la pluie hier matin. Je remercie du fond du cœur Aliénor d'avoir permis de donner vie à ce que j'imaginais, et j'espère que nous aurons l'occasion de collaborer à nouveau ensemble, parce que je me suis vraiment bien amusée !


Éternelle pose choupi-kawaii, pour une raison quelconque elle m'est devenue incontournable dès que je me retrouve face à un objectif. Damn. (Ah, et si ça vous intéresse, vous pouvez lire mon bla-bla sur le cult-party ici.)

samedi 27 avril 2013

Happy Birthday, Burogu-chan !


En commençant ce blog, je ne m'attendais ni à ce qu'il atteigne son premier anniversaire, ni à ce que j'y écrive avec une telle assiduité. Merci à vous qui me lisez et qui me laissez de gentils commentaires ! Je vous dédie cette religieuse à la violette !

L'année a été bonne, entre le défilé Juliette et Justine, les bons moments passés face à l'océan, les merveilleuses rencontres que j'ai faites, les amitiés que j'ai pu renforcer… Mon existence est loin d'être parfaite, comme beaucoup de personnes de mon âge je me sens perdue entre mes ambitions personnelles et la réalité du monde du travail, je suis anxieuse, pessimiste, tourmentée par de graves problèmes familiaux, mais ce blog me pousse à mettre en valeur les aspects positifs de ma vie, à me concentrer sur les choses plus ou moins futiles qui parfois me font ouvrir les yeux l'espace d'un instant et me rendent heureuse d'être en vie. J'espère pouvoir vous parler encore longtemps de mes achats impulsifs, de la musique que j'aime, des fleurs que j'admire, de l'océan qui me fascine, des lectures qui me chavirent, des thés qui m'apaisent, et de ces mille autres petits détails grâce auxquels mon âme, parfois, déborde de félicité, de sérénité, et de reconnaissance.

Alors oui, vraiment, et sincèrement, merci. 

 

jeudi 25 avril 2013

XC ~ Du rien et des photos.

Cela faisait quelque temps que je n'avais pas posté ici, pourtant ce n'est pas comme si je n'avais pas de temps libre (avec toutes mes insomnies, ha ha ha), mais bon. Procrastiner, un cercle vicieux.

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Aujourd'hui, j'ai reçu un colis sasa. Je suis devenue accro aux cosmétiques asiatiques, je passe désormais une commande par mois… Je regrette qu'il n'y ait pas énormément d'informations sur les tests faits aux animaux sur les marques autres qu'européennes et américaines (je sais que Ünt est cruelty-free, en revanche), j'expérimente pas mal avec un léger serrement de cœur, d'autant plus que ces produits sont dans l'ensemble plus qu'efficaces pour ma satanée peau et que je crains de tomber dans une forme d'hypocrisie du genre « c'est miraculeux alors je fais semblant de ne rien savoir. » (ce qui est déjà un peu le cas, au fond). Je suis en pleine phase de doutes, je réfléchis beaucoup en ce moment à la relation entre l'homme et l'animal. Mais il m'est si doux d'avoir l'espoir de pouvoir peut-être enfin porter des manches courtes cet été… J'ai encore bien du chemin à faire avant d'être totalement en paix avec ma conscience.



Haul detail : un nettoyant blanchissant, deux pots de crème blanchissante, une lotion hydratante, des faux-cils et une tisane à la rose censée aider à hydrater la peau.
J'ai quelques reviews qui traînent dans mes brouillons. J'essaierai de les finir ces prochains jours.

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J'avance enfin un peu dans mes lectures, depuis que j'avais près de sept livres en cours j'avais également la sensation de ne plus avancer. Je passe trop de temps à chercher de nouvelles lectures, j'achète pas mal, elles s'accumulent sur la table du salon, mais cela ne sert à rien de se livrer à trop de sujets en même temps, on finit par ne pas retenir grand chose d'un travail de dilettante… L’Ohm m'a un peu parlé d'une conférence qu'il écoute en ce moment sur les systèmes philosophiques, où l'intervenant (Jacques Bouveresse) faisait une référence que je ne connaissais pas, à Nietzsche, selon laquelle (en gros) la quête du savoir faite de manière irrationnelle fait que l'on reste soumis à son instinct de connaissance ; on agit de façon animale sur un objet purement humain, et dès lors on ne peut avoir de réflexion dessus. C'est un paradoxe que j'ai trouvé très intéressant, et qui me parle beaucoup ; je me demande finalement si je peux réellement me contenter de cette simple soif de savoir que j'apprécie chez les autres et chez moi quand parfois elle me touche. Il est facile, et orgueilleux, de se complaire dedans ; on admirerait plus celui qui lit vite et beaucoup que celui qui prend son temps, sans savoir si les motivations de l'un seraient moins sincères que celles de l'autre. Plus trivialement, j'ai toujours pensé que j'aimerais mourir comme les anti-héros de certains Indiana Jones, en voulant m'octroyer un savoir qui finalement n'est pas le mien, pour de mauvaises raisons. Mourir de connaissance, c'est une façon de s'approcher un peu de l'absolu qui me hante dans mon agnosticisme. Frôler Dieu, et expirer. Moi qui ai toujours été sévère envers ceux qui ne savent pas apprécier justement leur place dans le monde, il serait peut-être temps de faire mon autocritique. Du coup, j'ai essayé de faire preuve d'un peu de rigueur, à une plus petite échelle, et j'ai l'impression d'avoir mieux appris, en tout cas d'une façon plus juste.
Mais peut-être est-ce juste un effet temporaire après ma re-re-re(...)re-lecture de La Tentation de saint Antoine (j'exagère, je ne l'ai pas lu autant de fois).

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Some food-porn :

Hamburger végétarien maison
Douceur chez Princess Crêpes
Après un tour au café Pouchkine
D'ailleurs j'en profite pour dire que j'ai commencé un nouveau blog consacré au thé, venez me lire ! Je ne suis pas une professionnelle du thé mais j'aime les valeurs de partage qu'il véhicule, disons que c'est ma façon  de le partager avec ceux qui sont trop loin pour que je puisse le déguster directement avec eux. C'est ici :


(Oui, c'est écrit gros. Oui, c'est une sorte d'autopromotion sauvage. Bouh.)

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J'ai coupé ma frange un peu trop court, mais finalement j'aime bien, et j'ai trouvé un vernis à ongles pile de la couleur de mes chaussures scarabées Vivienne Westwood dont il fut question un peu plus bas.



Sinon j'ai été boire le thé avec des amis, j'ai été à ma première soirée steampunk (c'était assez sympathique d'ailleurs, avec des numéros de danse orientale, et moi la danse orientale, j'aime ça), j'ai reçu une robe à tomber par terre autour de laquelle je souhaite garder un peu le mystère (c'est du vintage, pas du loli), j'ai commencé à regarder The Borgias, bref, j'ai pas mal profité des douze jours de chômage vacances auxquels j'avais droit ce mois-ci. Et j'ai fêté la reprise du travail par une entorse. Comme le chat, sauf que lui ne travaille pas.

« Travaille pas, travaille pas, c'est vite dit. »
(Pas de source, désolée, l'image traînait quelque part dans mes dossiers…)

mercredi 24 avril 2013

LXXXIX

Les lumières sont éteintes, tu regardes les lueurs du couchant. L'été de tes quinze ans ne sera bientôt qu'un doux souvenir ; je ne connais que trop bien cette torpeur qui est la tienne alors que tu rêvasses devant la petite cour où tu jouais, avant. Indécise, entre deux ères, tu possèdes encore cette candeur enfantine sans n'être qu'une coquille passive qui dédaigne voir ses premiers âges s'éteindre dans le souffle des ans.
Je me souviens de ces pensées emplies d'espoir et de chaleur, si puissantes, si ardentes, que leur course atteignait parfois les astres. Le soleil que tu admires est plus grand que celui que subissent les flots mugissants de la race humaine. Tu es choisie, pas encore élue, mais le miroir de ta sensation déforme si bien la réalité que tu parviendrais presque à en magnifier les harmonies.
Lorsque tu t'examines dans le miroir, tu ne reconnais plus ta chevelure, rousse du sang d'Hélios, et l'émeraude de tes yeux humides brille étrangement lorsque tu comprends que cette beauté n'est pas la tienne, sinon celle des mystères qui parsèment les mesures des symphonies. Créature qui ne vit que pour devenir le lien entre les nébuleuses et l'homme, ton reflet change en fonction de ton talent, et crois-moi, jamais il ne fut si parfait ! Tu bouillonnes… Ecume primitive, origine de tout, ton cerveau subtil est au sommet de son art ; il transcende cette carcasse fragile dans laquelle il s'emmure. Ta vie même est l'image de ce que tu dois être, les difficultés n'arriveront qu'après, lorsque tu ne pourras plus saisir ce pour quoi tu as été faite, lorsque la noirceur du monde, impitoyable, aura mordu dans ta chair diaphane.
Fragment d'un passé révolu et regretté, je fonde mes rêveries sur les tiennes. Je fus et aimerais devenir, ainsi je dépose mes stigmates sur l'autel de ton mythe, priant pour que tu renaisses en moi. Mais malgré l'adoration que je te porte, tu ne décides pas de l'ordre des choses, et des divinités par trop supérieures nous éloignent l'une de l'autre. Alors j'essaie de forcer le passage des ans, de retourner vivre ce crépuscule ; ma main serre la tienne et la désolation de l'avenir trouble ton regard. Alors tu prends conscience de la fugacité de ta grâce, la terrible majesté du temps qui te domine envahit ton âme sereine et, prise de panique, tu tournes le dos au miroir, à la fenêtre, à mes suppliques, et, le cœur battant, tu allumes la lumière.

dimanche 14 avril 2013

LXXXVIII

Après avoir passé les journées de jeudi et de vendredi avec le pire torticolis que j'aie pu avoir ces deux dernières années, j'étais heureusement rétablie samedi pour revoir Lempicka et rencontrer Clothilde (et accessoirement aller à l'opéra, comme l’Ohm s'en est souvenu en catastrophe samedi matin).
Nous avions prévu de visiter les catacombes ensemble mais ç'aura été la semaine des actes manqués, après le Louvre en grève mercredi dernier... L'heure à laquelle nous nous étions donné rendez-vous était trop proche de celle où les derniers visiteurs étaient admis pour que nous puissions faire la (longue) queue, alors nous sommes allées ailleurs.
Récemment j'avais entendu parler de l'ouverture d'une boutique bis Ladurée dédiée exclusivement au chocolat, j'ai soumis l'idée à mes camarades EGL et elles furent tentées elles aussi (le pouvoir du chocolat est sans limites).
Après avoir quelque peu erré rue de Rivoli (par ma faute…), nous avons enfin trouvé le 14 Castiglione. C'est un bel écrin de douceur au cœur de Paris, la présentation est ravissante et l'ambiance très calme et douce, ce qui est non négligeable dans un quartier aussi fréquenté par les touristes ! En revanche je trouve les prix pratiqués quelque peu abusifs, certes, c'est bon, certes, c'est beau, mais 18 euros la tablette de chocolat est peut-être un peu poussif… Heureusement ils proposent également des assortiments à des prix bien plus « raisonnables » (ça reste Ladurée…), dont un de neuf camées de chocolat sur lequel j'ai jeté mon dévolu.
Précisons tout de même qu'il s'agit d'une boutique et non d'un salon de thé, donc nous avons fini par échouer au Starbucks (choix somme toute logique, avec nos jolis sacs Les Marquis de Ladurée, non ?).

Tadaa !
Lempicka nous a gentiment proposé de goûter quelques macarons qu'elle avait achetés. Le choix est différent de celui que l'on trouve chez les Ladurée « classiques », et tous sont fourrés au chocolat. J'ai beaucoup aimé le passion/chocolat blanc ! J'en ai donc profité pour déballer ma boîte (très belle d'ailleurs, menthe fleur-de-lisée d'or) et mes camées de chocolat, délicieux sans être pour autant inoubliables (mais au moins, ils sont jolis…). Et nous avons pu discuter tranquillement autour de nos thés/café (oui, curieusement, j'avais pris un mocha). Je suis très contente d'avoir pu revoir Lempicka et d'avoir enfin rencontré Clothilde, depuis le temps que nous discutions par blogs interposés ! Il ne faudrait pas que mon bla-bla autour du chocolat occulte le plaisir que j'ai ressenti à passer un peu de temps avec elles…

Après avoir goûté, nous avons été prendre quelques photos près du Louvre. Il pleuvait, et le peu de luminosité fit que les miennes ne sont vraiment pas terribles, mais bon…



Toutes en Moitié... Clothilde et moi portions la même croix sans nous être concertées, ce qui m'a fait rire. J'ai flouté le visage de Lempicka à sa demande, vous pouvez donc admirer mes magnifiques progrès sur Paint.

Bref, ce fut un excellent après-midi, même si j'ai dû fuir plus ou moins rapidement pour me rendre à l'opéra Bastille pour une représentation d'un ballet de danse contemporaine sur la 3e symphonie de Malher. J'ai bien aimé, même si j'ai toujours l'impression d'être assez fermée aux chorégraphies contemporaines. Partant du principe que je ne vais pas aimer, mon jugement devient beaucoup plus sévère et j'ai tendance à ne garder en mémoire que ce qui me déplaît. J'ai beaucoup de mal en fait avec certaines figures trop saccadées et aussi avec les ruptures rythmiques qui viennent souvent briser l'harmonie avec la musique, mais hier soir c'était en grande majorité très fluide et gracieux et j'ai plutôt réussi à me laisser porter par le spectacle. La présence de l'étoile Stéphane Bullion a aidé, également... *rougit*. Je suis archi-fan de ce danseur qui mêle la grâce (forcément) à un excellent jeu d'acteur ; je l'avais vu pour la première dans Le Lac des Cygnes jouer le méchant sorcier Von Rothbart, il dégageait un charisme incroyable et mêlait froideur et agressivité dans sa danse, c'était très spectaculaire. Et je le trouve très beau aussi *re-rougit*.


J'en profite pour vous laisser avec mon passage favori de la 3esymphonie, les premières minutes du 3mouvement (et spécialement les 5 premières). Ce morceau me touche tout particulièrement en ce moment, je l'écoutais pas mal ces dernières semaines alors même que j'avais totalement oublié que je devais me rendre à l'opéra. Il reflète bien mon état d'esprit, très changeant, à la fois impulsif et contenu ces derniers temps, j'imagine que c'est le printemps qui m'est lentement monté à la tête...

mercredi 10 avril 2013

LXXXVII

Ce matin, j'ai enfin pris le temps de regarder la version d'Alice aux pays des Merveilles du cinéaste tchèque Jan Švankmajer qui était sur ma liste de films à voir depuis pas mal de temps. C'est très creepy, assez angoissant (bonjour le lapin empaillé qui range sa montre dans son ventre et la chaussette à dentier), mais j'ai bien aimé. 
En parlant de creepy, j'avoue avoir du mal à trouver un équivalent français pour ce mot. Ce n'est pas tout à fait effrayant et pas totalement angoissant, c'est une sorte d'intermédiaire auquel j'associe également une forme de candeur un peu détraquée à l'esthétique léchée. 
Bref, c'est difficile à définir, pourtant j'arrive très bien à me représenter ce qui est creepy, dans ma tête. Comme par exemple le PV de la dernière campagne publicitaire Majolica Majorca créé à l'occasion des 10 ans de la marque. 


Non, je ne le regarde pas du tout en boucle depuis hier soir.

(Pour en revenir à Alice, vous pouvez le trouver sur Youtube en anglais sous-titré japonais ici, si ça vous intéresse.)

Sinon, j'ai aussi vu Rehem aujourd'hui. Nous devions aller au Louvre, mais le musée était en grève, alors nous sommes allées nous promener…
… et nous sommes tombées sur une boutique de déstockage massif qui revendait des Melissa x Vivienne à des prix plus qu'attirants.

Qui plus est, je suis faible face au vert scarabée. Et cette forme, bon sang, cette forme,
ces trois brides qui enserrent le pied et la cheville…
Rehem a acheté une paire aussi, je l'ai légèrement poussée au crime, mais je fus obligée d'agir ainsi. N'allez jamais faire les boutiques avec moi, pour peu que quelque chose vous plaise, vous ne pourrez pas trouver en ma personne un conseil sage. Je suis le petit démon qui vous incite à mieux vider votre compte en banque.

Et pour finir, tenue du jour :


Close up

mardi 9 avril 2013

LXXXVI ~ J'ai fait un mug cake.

Cela fait quelques mois que des photos de mug cakes, ces gâteaux-express qui tiennent dans une tasse et que l'on cuit au micro-ondes, se retrouvent régulièrement sur Tumblr ou Pinterest, ce qui a éveillé ma curiosité. J'adore manger, j'adore les gâteaux, bref j'adore manger des gâteaux, mais je n'ai hélas pas de four chez moi, donc j'en prépare assez rarement…
Et puis hier je suis tombée sur un article de Silver qui venait juste de tester une recette qui semblait l'avoir conquise, et ça m'a définitivement donné envie de m'y mettre aussi. J'ai fait un mélange de ces deux versions, que je vous donne au cas où :

Paleo mug cake made in Hana-land :

3 càs de poudre d'amandes
3 càs de poudre de cacao
1 càs de miel
2 càs de crème fleurette légère
1 œuf entier
2 pincées de gousses de vanille en poudre
1 pincée de cannelle

On mélange le tout dans un mug qui va au micro-ondes.
On cuit 2 minutes à puissance maximale.
On prend sa fourchette à gâteau.
On mange.
Miam.

Je dois admettre que je suis assez méfiante vis-à-vis du micro-ondes, attitude qui résulte sans doute de mon éducation – ma mère ne jure que par le biologique et la cuisine traditionnelle et ne voit dans cet appareil qu'un moyen de plus de se ruiner la santé (les ondes, c'est mal). J'imagine que c'est pour cela que j'ai mis autant de temps à me lancer, mais force est de constater que c'est bon et que je retenterai vraisemblablement l'expérience.

Goûter de vacances : yaourt à la myrtille, mug cake, thé Pretty Woman offert par Sa-Shimi. 

Un peu de musique pour accompagner tout ça : sonate Appassionata de Beethoven, 2e mouvement. J'ai vu Orange mécanique avant-hier, depuis je suis retombée dans les bras de Ludwig van, que j'avais pas mal abandonné ces derniers temps…

dimanche 7 avril 2013

LXXXV

Wer einmal, Mutter, dich erblickt,
Wird vom Verderben nie bestrickt,
Trennung von dir muß ihn betrüben,
Ewig wird er dich brünstig lieben,
Und deiner Huld Erinnerung
Bleibt fortan seines Geistes höchster Schwung.

Ich mein' es herzlich gut mit dir,
Was mir gebricht, siehst du in mir.
Laß, süße Mutter, dich erweichen,
Einmal gib mir ein frohes Zeichen.
Mein ganzes Dasein ruht in dir,
Nur einen Augenblick sei du bei mir.

Oft, wenn ich träumte, sah ich dich
So schön, so herzensinniglich,
Der kleine Gott auf deinen Armen
Wollt' des Gespielen sich erbarmen ;
Du aber hobst den hehren Blick
Und gingst in tiefe Wolkenpracht zurück.

Was hab' ich, Armer, dir getan ?
Noch bet' ich dich voll Sehnsucht an,
Sind deine heiligen Kapellen
Nicht meines Lebens Ruhestellen ?
Gebenedeite Königin,
Nimm dieses Herz mit diesem Leben hin.

Du weißt, geliebte Königin,
Wie ich so ganz dein eigen bin.
Hab' ich nicht schon seit langen Jahren
Im stillen deine Huld erfahren ?
Als ich kaum meiner noch bewußt,
Sog ich schon Milch aus deiner selgen Brust.

Unzähligmal standst du bei mir,
Mit Kindeslust sah ich nach dir,
Dein Kindlein gab mir seine Hände,
Daß es dereinst mich wieder fände ;
Du lächeltest voll Zärtlichkeit
Und küßtest mich, o himmelsüße Zeit !

Fern steht nun diese selge Welt,
Gram hat sich längst zu mir gesellt,
Betrübt bin ich umhergegangen,
Hab' ich mich denn so schwer vergangen ?
Kindlich berühr' ich deinen Saum,
Erwecke mich aus diesem schweren Traum.

Darf nur ein Kind dein Antlitz schaun,
Und deinem Beistand fest vertraun,
So löse doch des Alters Binde,
Und mache mich zu deinem Kinde :
Die Kindeslieb' und Kindestreu
Wohnt mir von jener goldnen Zeit noch bei.

Celui qui t'a vue une fois,
Mère ! jamais le mal ne l'abuse.
Être séparé de toi l'attriste,
Toujours avec dévotion il t'aime ;
Le souvenir de ta faveur
Reste dès lors l'élan de son esprit.

Mes intentions sont si louables,
Tu vois en moi ce qui me manque ;
Ô douce Mère, laisse-toi fléchir,
Fais-moi un signe joyeux, un seul !
Mon existence en toi se fonde,
Sois près de moi, rien qu'un petit instant.

En rêve, je te voyais souvent,
Si belle et si pleine de grâces,
Et dans tes bras, l'enfant Dieu voulait
Prendre son compagnon en pitié ;
Mais levant ton noble regard,
Tu repartais dans les nuées de gloire.

Infortuné, que t'ai-je fait ?
Je t'implore tout en languissant ;
Tes saints autels ne me sont-ils pas
De doux reposoirs en cette vie ?
Ô toi ma reine très-bénie,
Avec ma vie, accepte aussi ce cœur.

Tu sais qu'entier je suis à toi,
Ô souveraine vénérée.
N'ai-je pas déjà, discrètement,
Tant d'années éprouvé ta faveur,
Quand, à peine conscient de moi,
Je suçais le lait de ton sein comblé ?

Que de fois m'étais-tu présente :
Je t'observais de joie naïve
Et ton enfant me donnait ses mains,
Afin de me reconnaître un jour ;
Tu souriais, toute tendresse,
Tu m'embrassais… Que ce temps était doux !

Un monde heureux s'est estompé,
Depuis, la peine m'accompagne,
Morose, je pérégrine sans cesse.
Aurais-je donc failli à ce point ?
Tire-moi d'un rêve si lourd !
Filial, j'effleure l'ourlet de ton voile.

Si seul l'enfant peut voir tes traits
Et peut compter sur ton secours,
Enlève-moi le bandeau de l'âge,
Refais de moi ton petit enfant :
La foi et l'amour innocents
De ces temps dorés m'habitent encore.

Novalis, XIVe Cantique spirituel.

jeudi 4 avril 2013

Lolita 52 Challenge : April.

Nouveau mois, nouvelles questions ! 

Le principe consiste à répondre à une question par semaine, mais je préfère faire une division mensuelle pour ne pas trop polluer mon blog. Vous pouvez trouver la liste complète des questions sur le blog Fylolita. And now, let's start !


April, week #14 :  Lolitas I would love to meet.

N°1 : Sachi.
Bon, plus que que la rencontrer, je veux surtout la voir. Et pourquoi pas la remercier d'avoir enchanté la fin de mon enfance de sa grâce et de son élégance.

N°2 : Shimi (que je mets à la suite de Sachi parce que Sashimi. Voilà).

Après avoir passé plusieurs mois sur le même forum sans trop nous rapprocher l'une de l'autre, nous avons commencé à discuter plus régulièrement et même à correspondre. Nous avons en fait pas mal de choses en commun et j'espère pouvoir prochainement la connaître en chair et en os !

 N°3 : Clothilde.
Elle est belle, élégante, intelligente, intéressante, aime la musique et les mathématiques. Autant dire qu'elle est parfaite, n'est-ce pas ?

N°4 : Sapphira.
Une classical/otome britannique dont la simplicité et la justesse des tenues m'émeuvent à chaque fois. De plus je la trouve très jolie, ce qui ne gâche rien.

N°5 : Fanny Rosie.
Cette photographie se suffit à elle-même…


April, week #15 : 3 things I wish I was told when I was a new Lolita.

Voilà une question difficile, sachant que je suis d'une nature aventureuse qui aime tout découvrir par elle-même... Mais je vais tout de même essayer d'y répondre.

1. « Tu changeras sans doute de style au fur et à mesure, mais ne revends jamais ta première robe ».
Même si j'avais peu d'argent, je regrette terriblement d'avoir échangé ma première robe de marque. Au moins j'ai gardé l'une de celles que je portais au lycée. Et une pseudo-jupe EGA en tissu moche (mais qui a une grande valeur sentimentale).
2. « N'aie pas peur des intermédiaires ».
J'ai mis du temps avant de me lancer sur Crescent (il y a deux ans, déjà), et aujourd'hui From Japan. Les intermédiaires me paraissaient trop longs, trop chers, trop compliqués… Aujourd'hui, j'ai du mal à m'en passer. Au moins, ça m'aura permis d'être un peu moins dépensière, à l'époque…
3. « Fais attention, c'est addictif. »
Non que cela aurait changé quoi que ce soit, mais bon. Il me fallait un troisième point.


April, week #16 : 10 facts about my lolita wardrobe.

1. Il y a un an, je disais que ma garde-robe était composée de 80 % de noir, maintenant ça doit plus tourner autour de 70 %.
2. La robe que j'ai le moins portée est aussi celle que je préfère, il s'agit de ma Ekaterina Corduroy de Mary Magdalene.
3. Je ne possède pas assez d'accessoires pour les cheveux à mon goût. J'espère pouvoir prendre le temps d'en faire moi-même, prochainement.
4. Je dois avoir environ trois fois plus de robes que de jupes. J'aimerais atténuer un peu cet écart, mais pour une raison quelconque je me sens un peu mal à l'aise en jupe... alors que c'est un vêtement terriblement versatile !
5. La marque la plus présente dans mes placards est AatP. Avoir la boutique parisienne à 10 minutes de chez moi a dû aider à augmenter cette statistique.
6. Le rapport entre pièces d'occasion et pièces neuves que je possède doit être de l'ordre de 4 contre 1.
7. Je partage mon armoire avec l’Ohm, ce qui fait que le stockage devient un peu difficile.
8. Les trois marques dans lesquelles j'espère avoir investi d'ici l'année prochaine sont Millefleurs, Na + H et Jane Marple.
9. Je ne porte pas énormément de bijoux, pourtant j'en possède trois boîtes plutôt remplies.
10. Je veux plus de long ! (toujours finir sur un caprice).


April, week #17 :  My first meetup.

C'était en février 2010, un peu plus d'un an et demi après mon arrivée dans la communauté. Avant cela je n'avais jamais participé à un meeting, en partie par timidité mais aussi parce que j'ai tout sauf l'instinct grégaire, et que je préfère largement voir une personne en tête-à-tête qu'à 4, 7, 10…

Mais bon, pour la venue de Nokturnal à Paris, que j'admirais et admire toujours beaucoup, j'ai bravé mon appréhension pour passer, finalement, un excellent après-midi.

En sortant de chez Baby. C'est moi au milieu, je ne réalise toujours pas que j'ai eu les cheveux aussi courts, il y a 3 ans !
Ah, ma blouse Chantilly, j'adorais son col ! Mais je nageais dedans, donc je m'en suis séparée... Je n'ai plus rien de ce que je portais ici en fait *prise de conscience*.
Photo de groupe ! Dandy-di, Korrigan, Fu, Tchi, Tro-Tro, moi, Na, Nelly, Boo, Nokturnal et Fée vagabonde...
Je ne me souvenais même pas que Tchi avait porté une hime-cut ! Et puis Nokturnal, dont j'adore le léger sourire.

mardi 2 avril 2013

LXXXIV


La fameuse « collaboration » Mucha x Innocent World dans le Kera de mai 2013.



Pour être honnête, je suis un peu déçue. C'est joli, mais trop sage, à mon sens, pour rendre hommage à Mucha. En même temps, mêler lolita et illustrations de Mucha ne semblait pas vraiment une sinécure… Les deux univers sont peut-être trop éloignés l'un de l'autre ?
J'aimerais vraiment mettre la main sur le dernier GLB, leurs mises en scène autour de l'art nouveau semblaient beaucoup plus poussées et inventives.

lundi 1 avril 2013

LXXXIII


J'aime Card Captor Sakura. L'histoire me met toujours de bonne humeur, douce-amère comme j'apprécie. Et généralement, je retombe dedans chaque printemps. J'adorerais être Tomoyo, je la trouve parfaite.


Du coup, ma nostalgie de la fin des années 1990/début des années 2000 s'est réveillée de façon assez violente (elle est toujours plus ou moins latente, mais bon). Alors, j'ai porté du old-school.

Outfit rundown : robe P+R, blouse, nounours et sac Baby,
bow et collier Méta, chaussettes VW et RHS Antaina.

La lumière n'est pas flatteuse, mais bon, c'est la tenue qui compte.

Et puis, j'ai porté cette robe. J'ai du mal à concevoir qu'elle est à moi. J'ai du mal à concevoir que la photo suivante existe vraiment, en fait.

Outfit Rundown : robe, croix et chaussures Moitié, blouse Baby, sac VW,
gants Victorian Maide, roses de ma coiffure et collants H&M.

Close-up de la coiffure.
Transparent White Star