mardi 31 juillet 2012

100 questions meme 4e partie

61. “Man, what a rip-off!!” Have you ever thought that about a store?
J'ai pu penser ça pour certaines collections, c'est moins sûr pour une boutique. Hors lolita, il y a Zadig & Voltaire, ainsi que Maje, et plein d'autres choses de pauvre qualité mais au prix assez élevé...

62. Do you shop online? If so, put the good & bad points here to advise others.
J'achète rarement sur des sites où personne de ma connaissance n'a commandé dessus. Forcément, on n'est jamais sûr qu'un vêtement acheté en ligne tombe bien sur soi, mais cette méthode est au moins un indice de qualité sur le tissu et/ou le service.

63. Is there a secret person/shop that you have commissioned a dress just for you from?
Non, mais cela pourrait changer dans les prochains mois.
64. “I can never have that/see that happening!! But I will always want it!!” Is there a brand you think this of?
Pas vraiment, non... Je ne suis pas folle d'une marque au point de la faire passer avant mes goûts personnels. 

65. What do you do with the clothes you don’t want anymore?
Je les vends... Mais je me suis rarement lassée de mes pièces lolita.

66. What is your most recent purchase? (Even non-lolita.)
Des circle-lenses à ma vue, pour compenser la perte de mes lunettes lors de mes dernières vacances.

67. Is there an item you love that you can’t buy/seem to find?
Ma dream dress moitié... Bon, je ne cherche pas vraiment non plus, mais je ne l'ai jamais vue nulle part.

68. What do you think of people who only wear lolita to concerts?
C'est leur vie et leurs vêtements, ils en font ce qu'ils veulent.

69. What do you think of lolitas without makeup?
Que si elles ont une peau suffisamment belle pour se le permettre, elles ont bien de la chance ! Mais que j'aime trop les lèvres colorées pour être une véritable adepte du nude.

70. Another lolita is wearing the same coordinate/clothes as you!! What do you do?
Alors ça, ça dépend de la lolita... je pourrais autant être très flattée que terriblement vexée !

71. What age should you stop wearing lolita?
Aucune idée. Même si je me pose beaucoup de questions sur l'âge en ce moment, je ne sais pas s'il existe vraiment une limite. Je suppose que tout est dans l'art de le porter. J'arrêterai quand je me sentirai vraiment ridicule dans mes vêtements.

72. When do you think you should graduate from lolita? And why?
Je ne suis pas vraiment sûre de comprendre la question. Si je la traduis par avoir une connaissance suffisamment importante pour arrêter d'apprendre dessus, alors jamais.

73. “You should stop doing that!!! >_<” What must a lolita not do?
Jouer un rôle trop éloigné de sa personnalité, être trop fermée d'esprit... Des choses que chacun devrait éviter de faire, en fait.

74. “A lolita should be ‘this’!” What do you think that should be?
Elégante, mystérieuse, mélancolique, cultivée, raffinée, trop de qualités qui font que la lolita parfaite n'existe probablement pas.

75. Besides #73, is there anything you should definitely not do while wearing lolita?
Je dirais se rouler dans la boue, non ?

76. What do you think of men in lolita?
Que hélas le porter n'est pas évident pour tous... mais j'admire vraiment ceux qui le font avec goût et réussite.

77. Did you change yourself to be a lolita?
Non.

78. What does your family and other people think of you dressing lolita? And do you accept it?
Je pense que mes proches s'en fichent, et que l’Ohm aime, ce qui est le principal.

79. How do you wear lolita in the boiling mid-summer?
Avec courage et abnégation.

80. Have you gone to school or work in lolita?
Pas pour mon dernier travail, mais au lycée, à l'université, et partout ailleurs, oui.

lundi 30 juillet 2012

XXII

Crêpe caramel-cheese cake-chantilly.  J'ai tellement faim.
La photo n'a pas de lien avec ce qui suit, sinon la nourriture...
Pour l’anniversaire de l’Ohm, nous sommes allés assez tôt le matin prendre notre petit-déjeuner chez Carette, un salon de thé parisien (mais celui de la place des Vosges, et non du Trocadéro). Ce fut bon ! Nous avons pris un chausson aux pommes qui avait la forme d’une ficelle, une brioche à la fleur d’oranger, des œufs brouillés, des macarons, du jus de fruits et du darjeeling. J’ai juste été déçue par le thé, comme dans la plupart des salons de thé parisiens : il arrive non infusé, sans aucune indication de préparation, ce que je trouve assez périlleux. Il est facile de l’oublier, de le laisser trop longtemps, et de se retrouver avec un breuvage beaucoup trop amer (autant dire que c’est ce qui m’est arrivé hier).

Place des Vosges...
Le soir, nous avons retrouvé ses parents dans un restaurant tibétain, où nous avons partagé plein de choses ! Des soupes aux orties, au fromage de dri et à l’orge, aux œufs (que je regrette de ne pas avoir goûtée...), des crêpes frites aux légumes, une sorte de raviolis aux épinards (qui s’appelle un momo), des galettes de légumes, une salade de soja, des vermicelles aux légumes sautés, du thé au beurre salé (!), du riz, du piment... Je dois oublier plein de choses, mais ce fut vraiment une bonne surprise (sauf pour le thé au beurre, vraiment trop déroutant). Le riz était très agréable à manger, très parfumé. Je n’aurais pas dû y ajouter du piment, même si j’aime ce qui est très relevé, on perdait tout de sa saveur discrète. J’ai pu également goûter au thé traditionnel (sans beurre cette fois-ci !) qui était très bon également, c’est une sorte de Pu Erh en fait, au goût fumé assez particulier.

(Le restaurant tibétain se trouve au 6 rue Blainville, dans le 5e arrondissement, près de la rue Mouffetard ! ).

vendredi 27 juillet 2012

XXI - Je n’ai que faire de diamants tant que je peux me rafraîchir lorsqu’il fait 30 °C en été.

A jeter de vagues coups d'œil sur les blogs d'élégants que suit l’Ohm, ma vision de la communauté lolita ne s'arrange pas vraiment. Certes, l'herbe est toujours plus verte ailleurs, mais là, le gouffre me semble évident. La différence d'âge joue sans doute, les plumes de ces blogs frôlant souvent la trentaine, sinon plus, on peut leur accorder une maturité que les adolescentes ou les jeunes adultes n'ont pas, mais je ne suis pas sûre pour autant que la trentaine et la maturité se marient si aisément (en tout cas par rapport à ce que mon expérience a pu m'apprendre sur eux).

De loin, nos revendications et celles des élégants se ressemblent furieusement : culte de l'inutilité, recherche esthétique, dénigrement des modes trop passagères et mercantiles, importance du détail, etc. etc. De près, si le mode d'expression, le vêtement, reste le même, les références des unes et des autres s'éloignent trop pour qu'un réel accord puisse être trouvé. L'élégant s'habille pour le travail et pour ses loisirs, la lolita pour rester hors du monde. L'élégant prône la discrétion, la fantaisie mesurée et maîtrisée, l'intemporel, la lolita s'inspire de légendes, de romans, d'un fantasme du passé, elle est atemporelle. L'un est profondément ancré dans le réel, l'autre dans la rêverie. Il est facile de trouver des points de discorde entre ces deux mondes vestimentaires, qui ont pourtant, pour moi, de nombreux points communs.

Les élégants et les lolitas peuvent avoir l'esprit très étriqué sur ceux qui les entourent. Dans la même journée, chez les uns, j'ai lu des commentaires dédaigneux sur ces tribus, les goths et autres emos mis dans le même sac par manque d'intérêt et vague mépris, alors que les lolitas se lançaient des roses sur leur courage et leur intelligence pour avoir choisi un style qui, pour reprendre les mots d'une demoiselle, est le seul à avoir « un sens profond véritable » – n'est-ce pas, là aussi, profondément méprisant ? Pour autant, ce sens profond véritable, je le trouve de moins en moins dans les préoccupations des lolitas : on tue les débats dans l'œuf , on se regarde le nombril, on s'admire et on se déchire dans cet univers étriqué. On oublie même l'esthétisme de la langue que l'on parle, en l'accablant de fautes et de contresens logiques. Où est passé l'idéal dans lequel on se repaît avec délectation ?

Je ne sais pas, au fond, si la société des élégants vaut mieux que la mienne, mais en fait je ne veux même pas le savoir. J'ai simplement envie que si un jour l'un d'entre eux, ou n'importe qui d'autre, curieux et ouvert d'esprit, s'aventure chez nous, il ne reparte pas horrifié par la bassesse et la médiocrité de nos pensées. Il est temps de retourner aux sources, de retrouver notre identité, et d'apprendre ou réapprendre ce qu'est l'humilité. Car non (petite attaque sur une attitude courante qui m'agace de plus en plus), on ne devient pas spécialiste d'une culture, même urbaine, même contemporaine, en un an, en trois ans, ni même, parfois, en dix ans. 
~~~

Ce que je viens d'écrire est sans doute un peu décousu, mais il est tard (ou tôt selon les points de vue, mais de toutes façons ce n'est pas une excuse). Simplement, en tombant sur certaines lectures de l’Ohm, j'ai réellement été frappée par la différence entre la profondeur de ces articles, de leurs références, de leurs réflexion, et le quasi néant des nôtres. Ce n'est pas pour autant qu'ils mettent de côté une certaine légèreté, et pourtant... 

Je mets ici un lien vers un de ces articles qui m'a marquée (il faut cliquer sur « ici », je ne suis pas sûre que les liens se voient bien mais je n'ai pas le courage de changer les paramètres du blog là tout de suite).

Le print n'a pas grand chose à voir avec le reste,  mais je voulais
quand même le poster parce que je le trouve vraiment joli ! 

mercredi 25 juillet 2012

XX

Réveillés à neuf heures, excités que nous étions par sa sortie, nous avons été voir The Dark Knight Rises dès la séance de 10 h 30. 

Difficile d'en parler sans faire de spoilers. Pour rester vague, disons que j'ai préféré The Dark Knight, assez largement d'ailleurs, et qu'à cause du piédestal sur lequel je place ce film, il m'a été difficile, je pense, d'apprécier le dernier à sa juste valeur. L'intrigue est placée dans un contexte assez réaliste par rapport à Batman Begins et The Dark Knight : rébellion qui en tant de crise évoque assez les différents mouvements des Indignés – en plus extrême et plus violent bien sûr, mais l'actualité fait qu'il est facile d'y voir un écho –, l'espoir écologique d'une ville, un réacteur nucléaire transformé en arme destructrice, tout ceci éveille des réminiscences de notre société, loin des figures fortes, glaçantes de l'Epouvantail, de Ra's al Ghul, et, surtout, du Joker, qui étaient capables de porter tout un film sur leurs épaules. Pour moi, le personnage de Bane, que j'ai pourtant adoré, s'est laissé grignoter par le rappel, sans doute involontaire, d'un contexte politique et économique un peu trop proche du spectateur pour qu'il puisse réellement se laisser porter par l'histoire ; en tout cas ce fut mon cas. Et puis il y a certaines lourdeurs, surtout à la fin, avec ce sauvetage trop beau pour être vrai de la fameuse bombe...
J'ai également été un peu déçue par quelques dialogues : l'histoire était si complexe qu'on avait parfois l'impression qu'il fallait expliquer le film à Batman, histoire qu'il comprenne à quoi il avait affaire. Pourquoi pas,  sauf que ça manquait de finesse à mon goût. Peut-être, à cause de cette complexité, eût-il fallu réaliser le film en deux parties, mais je pourrais me laisser aveugler par mon cœur de fan qui regrette déjà la fin de cette trilogie !

Bref, pour le moment je suis sous le coup d'une certaine déception, mais je pense être encore sous l'effet du spectre du Dark Knight. D'autant plus que les personnages sont vraiment géniaux, Bane en tête, mais le personnage de « Catwoman » (je mets entre guillemets car elle n'est jamais appelée de la sorte dans le film) est franchement bien pensé aussi (un personnage jubilatoire diraient sans doute les critiques qui n'ont pas peur d'utiliser des mots de quatre syllabes parce-qu'après-tout-ce-sont-des-intellectuels), et puis... Anne Hathaway était franchement jolie, et, et... *encore sous le charme*. Je dois passer beaucoup de choses sous silence, mais le film en lui-même n’est pas si mauvais.

(Et puis on revoit Cillian Murphy ! Et plus longtemps que dans The Dark Knight !)

mardi 24 juillet 2012

100 questions meme 3e partie

41. What types of lace do you like?
J'aime beaucoup la dentelle torchon. Après, je ne suis pas vraiment une spécialiste...
42. Do you own a doll?
Non, mais j'adorerais. J'aimerais acquérir une BJD en cas de rentrée d'argent miraculeuse : je rêve de lui faire des vêtements, des bijoux, de la maquiller, mais j'ai peur de ne pas y arriver et de la rendre extrêmement laide. On verra, peut-être un jour...

43. What is in your lolita bag?
Généralement un livre, mon I-Pouet, le combo téléphone/clefs/portefeuille/tickets de métro, une console portable, un petit miroir et du rouge à lèvres.

44. What is your favourite flower?
Le nympheæ. Autant pour la fleur que pour l'orthographe du nom de la fleur, d'ailleurs.

45. Right now, what is your favourite accessory?
Tout ce qui est en forme de croix ou qui comporte une croix.

46. Please recommend some cosmetics.
Je ne vais pas faire dans l'originalité, mais la BB cream, c'est le bien.

47. With eye-tape your eyes look like a doll’s! What eyelashes will you wear?
Je n'en porte pas souvent, comme j'ai déjà les cils longs je n'achète que des faux-cils assez spectaculaires, et difficilement mettables dans la vie de tous les jours.

48. What is your eye makeup for these eyelashes?
Un trait de crayon blanc au-dessous de l'œil, un trait de khôl noir au-dessus, et basta. Comme je ne suis pas très douée pour me maquiller les yeux, je préfère rester simple plutôt que de prendre le risque d'en faire trop et mal.

49. Red Lipstick? Blue? Black? Pink?
J'aime les lèvres pourpres...

50. Which nail polish do you normally choose?
Des couleurs très sombres comme le noir ou l'aubergine, ou très claires, ou parfois nacrées... J'aime presque tous les vernis en fait, sauf les couleurs criardes et trop pastelles.

51. Have you ever changed in a train station bathroom?
Non.

52. What do you think of “twin” and “triplet” lolitas?
Les twins sont adorables quand c'est bien fait. J'adorerais twinner réellement, avec une tenue miroir de celle d'une lolita que j'admire. Et faire des photos, main dans la main...

53. How do you keep in shape for lolita? Recommend something.
Question embarrassante. Je dirais que boire trop d'alcool fait grossir. Voilà.

54. Do you keep calm when you wear lolita alone in public?
Je parviens plus facilement à garder mon calme face à des gens que je ne connais pas que face à des gens que je connais. Si l'on enlève ma peur de la foule, j'ai un comportement normal en lolita et en société.

55. How much do you spend per month on clothes/accessories?
Je suppose que ça dépend de mes projets et de mes coups de cœur... ça peut aller du néant au... beaucoup trop.

56. Was there a time lag between knowing about lolita and dressing in the fashion?
A peu près sept ans.

57. What is your most expensive lolita item?
Mon manteau Mary Magdalene. Avec les douanes en prime, je sens que son record ne va pas être battu avant longtemps...

58. It takes a lot of money to be a lolita. How do you save?
Ha ha, si seulement je parvenais à économiser correctement !
59. Just a little secret here… How much have you spent so far on lolita, roughly?
Alors là... Plus de 2000 euros, sans doute. Mais moins de 10 000. C'est large.

60. Is there a brand shop near where you live?
Baby ! Et AP, aussi (j'ai tendance à l'oublier celui-ci).

samedi 21 juillet 2012

100 questions meme 2e partie

21. What are your hobbies?
Lire et rêvasser, principalement. 

22. If you have any favourite perfumes, please tell us.
L'odeur des vieux livres, et de l'herbe fraîchement coupée. Celle du chocolat aussi. Du thé. De la rose. Du lait d'avoine...

23. Is there anything you are careful of in lolita?
Je fais attention à ne pas tâcher mes vêtements et à ne pas laisser dépasser mon jupon. Sinon, j'agis comme d'habitude.

24. Do you have any favourite haunts to go to in lolita?
L'opéra. C'est sans doute cliché, mais l'opéra en lolita, c'est juste un régal.
Sinon j'aimerais beaucoup visiter une ville étrangère en lolita.

25. How many times a week do you dress lolita?
Il y a quelques mois, j'aurais répondu tous les jours... Bien moins depuis que je travaille. Peut-être une fois par mois, et encore. Heureusement, ça a tendance à changer un peu depuis la convention !

26. Please tell us an embarrassing story from when you were a lolita beginner.
J'ai rencontré l'une des plus élégantes lolitas à mes yeux, malade, en jean-t-shirt après avoir passé vingt minutes à vélo. Vraiment, j'en étais malade de honte, et d'infériorité, et de plein d'autres choses. Je crois qu'elle ne s'en souviens pas, ou alors elle n'a pas compris que c'était moi (ce qui est parfait, en fait).
27. What is your current hairstyle and colour?
Mon éternel blond-foncé-cendré, mi-long, avec ma toute nouvelle hime-cut .

28. What is your lolita history?
J'ai découvert le lolita en 2001 et j'ai porté fièrement ma première robe en 2008. Je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai mis autant de temps à me lancer... Au fond, ça m'a permis de ne pas vraiment faire d'erreurs, comme je m'y intéressais depuis très longtemps, mais je regrette énormément de ne pas avoir rencontré certaines personnes plus tôt.

29. Do you store your clothes in a special place?
Non, mais j'aimerais bien.

30. Did you ever think about quitting lolita? What was the reason?
Non. En revanche, je songe de plus en plus à diversifier mes styles, et mes couleurs... Mais abandonner le noir, même un peu, ce serait comme mentir à moi-même. Donc ce n'est sans doute pas pour tout de suite, même si j'ai adoré porter ma VM à la convention...
31. What is your motto?
Je ne sais pas. Je ne pense pas avoir de phrase qui me caractérise autre que « J’ai faim ».
32. What are your dreams of the future?
Pour l'instant vraiment pas grand chose sinon avoir un tant soit peu d'estime pour ce que je fais de ma vie.

33. “This person is so perfect for lolita!” - Do you ever think that about certain celebrities?
Je ne crois pas.

34. Are there any products/items of which you have with a fond memory?
Je n'achète que peu de choses par hasard, généralement je fantasme mes vêtements pendant un bout de temps avant de les acheter. Du coup à peu près toute ma garde-robe a une histoire bien à elle, réelle ou imaginaire.
35. What was your first item?
Mon premier item de marque fut une babydoll noire et blanche Btssb achetée de seconde main.

36. Do you have a signature pose for photos?
Non, mais ma vie serait probablement plus facile si j'en avais une...
37. What is your heart’s bible? [book/magazine/CD/etc…]
Mes livres Fruits et Fresh Fruits. J'ai acheté le premier dans une grande librairie, je l'ai apporté à mon père en faisant les yeux doux (j'avais 11 ans je crois !). J'ai tellement passé de temps à le feuilleter que mes parents appelaient vraiment ce livre ma bible. Je ne pouvais pas partir en vacances sans... ! 
38. What is the best height (cm) for heels?
Aucune idée, je pense que ça varie en fonction des styles... Par goût personnel, je préfère quand même les talons assez hauts et les plates-formes.

39. Do you wear tiaras?
Non, mais pourquoi pas un jour !

40. Do you think you want to try prince style? What kind of prince? Gothic/dark prince? Or “prince on a white horse” style?
J'adorerais être un prince, mais sur le modèle de Lady Oscar ou d'Utena. Je veux bien me travestir, mais tout en restant assez féminine. En ce qui concerne le style... Les deux semblent chouettes.

vendredi 20 juillet 2012

XIX

Sachi dans une publication Fruits.
Avoir revu Hydrangea mardi dernier, évoquer notre début dans le lolita et celui des lolitas que l'on admire m'ont donné envie de me replonger dans les photos qui ont marqué mon parcours, et celle-ci en est une, sinon la plus importante.
A 13 ans, vestimentairement et intellectuellement tâtonnante, je tombe sur cette image, et c'est une révélation. Un jour, je serai comme ça, au moins dans l'idée : voilà ce que je me suis promis à l'époque. Forcément, j'en suis encore loin (c'est Sachi tout de même !), l'âge n'aidant pas, je me demande si c'est encore possible, en tout cas je continuerai d'essayer.

D'ailleurs, je me demande si je ne vais pas, carrément, essayer de m'approcher au plus près de cette image, tant j'aime cette tenue. Je ne serai jamais Sachi, je ne veux pas la cosplayer ou quoi que ce soit : je veux « juste » cette coordination et cette prestance. J'ai essayé les fleurs bleues, pourquoi pas les fleurs rouges... Pourtant quelque chose encore me retient, la peur sans doute de la pâle copie sans intérêt. Il faudrait trouver de quoi m'approprier une tenue et un style qui ne sont pas tout à fait miens... Mais je m'y attellerai, après tout, cela fait maintenant près de 9 ans que j'en rêve. 

lundi 16 juillet 2012

XVIII


Hier, Clafoutea et moi sommes allées chez Princess Crêpe. Elle a enfin pu utiliser son coupon de réduction, et j’ai goûté une crêpe au matcha qui était juste sublime !
Comme il faisait beau, nous en avons profité pour nous promener. Nous avons marché jusqu’à la boutique Harajuku, où nous avons bavé devant quelques robes Moitié, puis nous avons continué notre balade jusqu'à Guiq’ Chaq. La vendeuse nous a vues arriver de loin, et elles s’est précipitée vers nous en disant que nous étions très « kawaii », j’avoue que je ne m’attendais pas à un tel accueil. J’ai pris quelques photos de la vitrine :

Chantilly et Sacherie
Les chapeaux crées par Sachi sont adorables !
C’était la première fois depuis bien longtemps que je mettais les pieds dans cette boutique, du coup j’ai longuement regardé les vêtements proposés, et ai eu un nombre de coups de cœur d’autant plus important que mon porte-monnaie est à la diète jusqu’au mois de septembre… ! 

Le chapeau blanc et le serre-tête sont aussi de Sachi.
Après encore un peu de marche à pied nous sommes allées nous rafraîchir chez Starbucks (oui, oui…), où nous avons pris une boisson à la mûre et à l’hibiscus qui était très bonne, et un gâteau au thé vert et aux framboises, avant de rentrer chez nous.

~~~

Comme nous avions quelque chose à fêter, l’Ohm et moi avons cherché un endroit sympathique où passer la soirée, et nous sommes tombés sur The Moose Head, un bar canadien qui propose des spécialités de la région et plusieurs écrans géants où suivre le hockey sur glace et le baseball… Du coup j'ai pu goûter à la poutine (sic !), plat du Québec à base de frites, de cheddar et de sauce barbecue. Très très diététique en somme, mais ça paraissait tellement improbable qu’il me fallait voir ça ! 

Poutine et coktails. Miam !
Ce fut difficile à digérer, mais je ne regrette rien.

samedi 14 juillet 2012

100 questions meme 1re partie

1. Screen-name and date of birth, please tell us these~
Hananoshoujo sur ce blog, hanako un peu partout ailleurs, sauf sur Tumblr et Facebook. Je suis née le 23 juin 1990.
2. Height, weight, clothing size, and shoe size?
Je mesure 1m69, pèse autour de 46 kilos, je ne connais pas vraiment ma taille en termes de vêtements mais je chausse du 36 (soit 23 cm).

3. Why did you start to dress lolita?
J'en rêvais depuis mes 10 ou mes 11 ans. Je regardais les EGL avec des étoiles dans les yeux... J'ai des feuilles de cours qui datent du collège avec « Moi même Moitié » et « Elegant Gothic Lolita » écrits dans la marge, avec des cœurs tout autour (...).

4. Which style of lolita do you like?
Le kuro dans quasiment tous les styles, mais surtout le kuro classical  et le kuro EGL... et je voue une passion de plus en plus importante pour les tissus fleuris.
5. Express in your own words, the ideal of your above answer.
Une OP noire à manches courtes, simple, mais bordée de dentelle noire, des UTK à dentelles, noires également, des mary-janes à plateformes, une croix autour du cou et des roses dans les cheveux. Et puis quelque chose en plus, une aura naïve peut-être.
6. Do you have piercings? Where?
Deux dans chaque oreille. J'en voulais d'autres, toujours aux oreilles, mais je cicatrise tellement mal que je n'ose pas franchir le pas.
7. Which brands do you like?
Moi même Moitié, Mary Magdalene, Victorian Maiden, Innocent World...
8. Which are your favourite clothes (that you have)?
Ma première Mary Magdalene (celle-ci), ma Horoscope de AatP, et une robe-blouse Juliette & Justine.
9. How many lolita friends do you have?
Je ne sais pas. Je ne sais pas quelle est la limite entre la bonne entente et la réelle amitié. Honnêtement, je n'arrive pas à répondre à cette question... Au moins une. J'espère deux.
10. What do you love most about lolita?
L'idéal, je pense. Et l'élégance.
11. What do you hate about it? Any pet peeves?
Je ne déteste rien de particulier dans le lolita, mais oui, certaines choses m'agacent, comme les prix gonflés à la revente, ou les chaussettes qui glissent, ou...
12. What lolita magazines do you read?
Les GLB, les Kera Maniax (j'ai arrêté les Kera mensuels, je me retrouvais de moins en moins dans cette publication), les Gosu Rori... 
13. Headdresses, bonnets or ribbons/hairbows?
Plutôt nœud dans les cheveux, même si j'ai quelques headresses. J'ai de plus en plus envie d'essayer un bonnet, aussi.
14. Do you wear bloomers?
Toujours, lolita ou pas d'ailleurs !

15. Do you tie headdresses at the front or in the back?
Je les noue sous le menton.
16. Who is your favourite band/type of music?
Le classique, au sens le plus large du terme.

17. What is your phone ring tone~?
Mon téléphone ne sonne jamais, il est toujours sur vibreur.

18. Do you go to concerts in lolita?
Comme je vais généralement à des concerts de classique, oui. M'habiller joliment pour ce genre d'occasions est pour moi un moyen de rendre hommage à la beauté de la musique, une façon aussi de respecter le travail des musiciens.

19. For people who attend concerts: do you headbang there?
Ahaaaaa ce serait drôle pendant un concert de musique de chambre ! Mais j'avoue ne pas bien voir le rapport de cette question avec le lolita. Que cherche-t-on à prouver exactement... ?
20. What colours do you like?
Noir, pourpre, bordeaux, aubergine, émeraude, bleu roi, vieux rose et blanc.

mercredi 11 juillet 2012

XVII - Convention Lolita, jour 2.

Tout d'abord, je tiens à pousser mon cri de joie, car je suis officiellement en vacances depuis hier 14 h 30. 

Maintenant, la convention ! 
Comme je défilais, j'ai passé la matinée dans les coulisses, à me préparer... et une fois que tout le monde s'était habillé, je me suis retrouvée au paradis des froufrous et des dentelles, j'avais envie de tout prendre en photo ! Mais comme nous avions toutes un peu le trac, je n'ai pas osé demander à beaucoup de demoiselles de prendre la pose pour moi. Néanmoins, voici quelques coups de cœur backstage :

Une coordination du défilé de Fidel David
Le détail d'une coiffure, toujours chez Fidel David
(Clafoutea s'est acheté ce headress, c'est vrai qu'il est superbe !)
Et une autre de celui de Butterfly Paradise
(je n'ai pas réussi à trouver son site pour le moment...)

Je n'ai pas pensé à demander à quelqu'un de prendre des photos du défilé pour moi, j'ai hâte d'en voir quelques unes en ligne parce que certaines tenues étaient vraiment superbes. En tout huit jeunes marques étaient présentes (dont trois espagnoles quand même...!), chacune avec un style et une patte vraiment particuliers.
Pour ma part, j'ai défilé dans une robe Lusty et une robe Die Kleine Mizzi, dont j'ai largement préféré les designs à ceux de l'année passée (pour Lusty je portais une robe sur le thème de la tasse de thé, j'avais l'impression d'être une tasse de La Belle et la Bête qui aurait grandi !). En revanche j'étais tétanisée par le trac, comme j'ouvrais les défilés en passant la toute première : j'étais tellement nerveuse que mon sourire tremblait de la même manière qu'une paupière « saute » lorsque l'on est anxieux... Mais ça allait beaucoup mieux lors de mon deuxième passage – je commence à être vaccinée, et puis entre temps j'avais remarqué Clafoutea dans la salle, mine de rien voir un visage amical m'a beaucoup détendue.

Après le défilé, j'ai retrouvé Yumi, Saru, Hervé, Clafoutea et un peu Aëlin, ce qui m'a vraiment fait plaisir ! J'ai même fait la bise à Tsukiyo et Yukino, que je n'avais jamais rencontrées, je regrette un peu de ne pas avoir pu beaucoup discuter avec elles d'ailleurs. J'ai croisé Megumi, également.
Nous avons fait un tour des stands, et j'ai pu prendre les quelques photos que je n'avais pas pensé à prendre la veille (même si j'ai encore oublié de photographier les chapeaux de Sachi, je suis une andouille) :

Une autre robe Butterfly Paradise.
J'adore ce genre de modèles, même si le col est un peu de travers...
Le stand de Fidel David.
Gothique Prince Ken pendant son showcase.
La pose rituelle avec François Amoretti !
Un peu de Victorian Maiden.
Aëlin et moi.
Un bout de Hervé, Clafoutea, Aëlin, et la canette. 

Pendant la fermeture, j'ai retrouvé Boo un peu en retard (bon, très en retard, j'ai été nulle sur ce coup-là) pour une REMP, et nous nous sommes dirigés vers le métro. Boo, Saru et Hervé devaient rentrer, mais Yumi, Clafoutea et moi-même avons décidé d'aller chez Princess Crêpes.

La belle Saru, dans un décor pas vraiment à son image hélas !

Bien sûr, Princess Crêpes était fermé, sinon ce n'est pas drôle, du coup nous nous sommes dirigées vers le Delian, où j'ai pris un gunpowder et un carrot cake.

Manger ! Le carrot cake était délicieux, d'ailleurs.
Clafoutea fière d'une affaire faite à la JE.

Je réalise que je n'ai aucune photo de la tenue de Clafoutea ou de Yumi, c'est vraiment dommage parce qu'elles étaient superbes. Je crois qu'elles étaient toutes deux en IW, Yumi en noir, Clafoutea en bleu, dans deux pièces en chiffon très aériennes et très jolies. 
Les quitter fut un crève-cœur, heureusement il y a l'espoir de les revoir bientôt !

En tout cas cette convention était vraiment géniale, mais j'ai eu vent de quelques doutes sur l'existence d'une quatrième édition... je pense m'impliquer plus cette année pour l'association, qui fait vraiment un travail formidable. Ce serait un vrai gâchis si ses efforts n'étaient pas récompensés.

lundi 9 juillet 2012

XVI - The Marie-Antoinette's husband tribute post, ou Convention Lolita jour 1.


Excitée comme une puce à l’approche des vacances, mais aussi à l’idée de revoir des lolitas, je me suis réveillée très tôt ce matin alors que la convention n’ouvrait ses portes qu’à 14 heures. J’avais prévu de faire mes emplettes aujourd’hui, le dimanche est généralement plus calme que le lundi.

J’ai pu parler à Aëlin, Kamihana, Maleen, Tchi, Sweetlolli, Nella, Kourai, Tamara, et sans doute d'autres que j’oublie… Mais toutes les voir m’a rappelé de bons souvenirs, je regrette d’avoir délaissé un peu les liens que j’avais noués avec certaines personnes de la communauté.

Aëlin (j’adore cette robe Moitié !) et Kamihana.
Le stand Chantilly ! Fumiko est vraiment adorable.
Le stand de Hors-Circuit, qui vend livres, BD, disques, DVD...
L’une des dernières créations de Lusty.
Les demoiselles de Guiq’Chaq.
L’étage inférieur.
Il y a énormément de choses que je n’ai pas prises en photo, car je suis restée peu de temps en fait (finale de Wimbledon avec Federer, je ne pouvais pas rater ça... Matt Smith se trouvait dans les tribunes d’ailleurs). Je me rattraperai demain !

mercredi 4 juillet 2012

XV - Иван и Сергей

Hier soir, j’ai regardé Ivan le Terrible, et j’ai reçu une belle claque.

Je connais vraiment très mal le cinéma antérieur aux années 1950 (et encore&hellip;), du coup, ayant reçu la bande originale d’Ivan le Terrible pour mon anniversaire, je me dis que ce serait là une bonne occasion de m’instruire un peu et de regarder mon premier Eisenstein.
Le film, inachevé d’après ce que j’ai pu comprendre, comporte deux parties : la première est sortie en 1945, la seconde en 1958 ; apparemment, les autorités culturelles soviétiques ont bien moins apprécié la fin que le début, ce qui explique les 15 ans qui les sépare.

L’histoire commence lorsque qu’Ivan, prince de Moscou, se fait couronner tsar de toutes les Russies. Son projet est de mettre fin aux privilèges des boyards, les propriétaires terriens, qui corrompent l’unité du pays en faisant passer leurs ambitions avant celles du pays.
Forcément, ces derniers voient d’un mauvais œil l’accession d’Ivan au trône, et le film est une succession de complots, de trahisons, où la justice est du côté d’une Russie unifiée. La première partie du film, presque totalement axée sur les événements historiques, comporte beaucoup de passages édifiants sur l’importance de cette Russie volontaire et unie, ce qui, je suppose, n’est pas sans rapports avec le contexte pré-guerre froide dans lequel elle a été réalisée (je ne sais pas exactement quelle marge existe entre les faits et l’interprétation qu’en fait Eisenstein, mais je me doute que certaines anecdotes ont dû être enjolivées !). La deuxième se penche plus sur la solitude du tsar, ses doutes et ses excès : elle est peut-être moins grandiose, plus dramatique (même s’il y a aussi du drame dans la première et du grandiose dans la seconde&hellip; Mais les proportions sont inversées, en quelque sorte.)

Après avoir glané quelques critiques, j’ai lu pas mal de « oui, mais on crie au chef-d’œuvre un peu vite, c’est tout pompé sur l’expressionnisme allemand » : j’avoue que je ne connais fichtre rien à l’expressionnisme allemand (on débute tous un jour&hellip;), mais à travers mes yeux de profane, j’ai tout simplement adoré. Tous les jeux d’ombre, de perspective, de regards m’ont fascinée, et la fin – en couleur – est sublime. J’aimerais pouvoir en parler correctement, mais tout est tellement dans le geste, la lenteur, le non-dit, que j’en serais probablement incapable. 
Et je peux fièrement dire qu’après avoir pris six mois de cours de russe, j’ai compris au moins trois mots du film sans avoir besoin des sous-titres.

En tout cas, la première chose qui m’a poussée vers ce film, c’est la musique de Prokofiev, et je n’ai pas été déçue. Par contre l’écouter avant de partir travailler fut une mauvaise idée : le souvenir du film et la violence des compositions m’ont plongée dans une sorte d’exaltation qui se marie très mal avec la monotonie de la correction.

Je mets une vidéo qui contient la musique du prologue, ce n’est pas nécessairement celle que j’ai le plus écoutée, mais elle donne un bon avant-goût du reste.

lundi 2 juillet 2012

XIV

Samedi, l’Ohm et moi avons profité du beau temps pour aller visiter l’église de Saint-Germain-des-Prés.


Bâtie sous le roi des Mérovingiens Childebert Ier (les noms glamour des Mérovingiens) au VIe siècle de notre ère, détruite par les Vikings lors des invasions normandes et reconstruite entre les Xe et XIe siècles, elle serait le plus vieux « reste » de l’architecture romane à Paris. 
L’église a également été mutilée par la Révolution française, qui en a fait temporairement une usine de salpêtre ; rendue au culte catholique au début du XIXe siècle, elle fut rapidement déclarée insalubre… jusqu’à ce que son curé, appuyé par Victor Hugo, obtienne qu’on la rénove. Du coup, les vitraux, ou encore les fresques, ne sont pas du tout d’époque !

Le chœur, lui, date du XIIe siècle.

Je me suis dit que rien ne valait la pratique et donc la visite assidue (ou presque) de monuments pour essayer de m’initier progressivement à l’histoire de l’architecture… J’ai l’impression d’avoir appris, un peu. Même si je me sens toujours assez gauche et stupide dans des lieux dont l’ampleur me dépasse complètement.

(Les photos viennent du site de la paroisse, ici.)
Transparent White Star