dimanche 29 mars 2015

CCXXII ~ Herbier aquatique : Lêthê

Messalyn ~ Herbier aquatique

 (Je sais que je l’avais déjà publié fin janvier, mais tout ceci s’est lentement formé alors que ce morceau tournait en boucle dans mes rêves plus ou moins éveillés.)
 
Le croissant sélène s’évapore dans le ciel brumeux de l’aube, alors que la cascade bouillonne sous le vent gorgé des premières rosées. L’éternelle échouée se redresse lentement ; sa vie commence avec l’angoisse que cause le vide, et ses larmes tombent sur la roche en perles de quartz dont les insectes butinent l’innocence. Ce matin, comme chaque matin, est le premier ; levant les yeux vers la cime des saules, le souffle du monde achève de faire battre son pouls, et l’univers se bouleverse dans un parfum d’iris. 



 

Jetée sur la terre dans le dépouillement de l’ignorance, elle observe la forêt entrouvrir devant elle sa robe merveilleuse. Le velours du pétale, l’aile du faucon, l’ombre du sphinx l’appellent, et d’un geste curieux lancé vers le ciel, elle éparpille les essences pour mieux les recueillir. Alors commence la ronde de l’éphémère, où, dans une brève et puissante réminiscence Lêthê ouvre les bras et s’incline face au soleil.  




Sa silhouette blanche s’étire dans la fraîcheur de l’onde, et invite les voyageurs dans un chant qui célèbre le mystère et la joie de l’éternité ; ravie d’offrir son unique présent, elle laisse boire ses hôtes à la source de son sourire, mais la rivière se montre avare de ses dons. Lêthê observe avec attendrissement les voiles d’un sommeil qu’elle méconnaît, et ourle de ses lys le sceau du fils de la Nuit.





Car elle ne connaît que le jour ; chaque crépuscule la replonge au fond  d’un tombeau sculpté de vase et de savoir. Et lorsqu’elle retourne à l’eau s’envolent des nuées de papillons dont les ailes fragiles appellent le baiser des limbes qui déjà se dépose sur l’écume frissonnante.


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Comme je fus contente lorsque Messalyn me proposa, voilà plusieurs semaines, de créer un herbier à quatre mains (en quelque sorte, mes mains n’ayant finalement pas fait grand chose), pour lequel je devais souffler le thème qu’elle exécuterait ensuite ! J’apprécie énormément sa sensibilité, et confronter mes quelques idées aux siennes fut un réel plaisir. L’occasion d’échanger sur le thé, les fleurs, l’eau et Moi même Moitié. Chouette, donc. Et le résultat final est d’une telle finesse ! Le trait de Messalyn sublime tout.
Du coup j’en profitai pour me tourner vers une autre sensibilité que j’apprécie, celle de Tuonetar, avec laquelle dormait un projet de photos immaculées depuis quelques mois, déjà. Dans mon esprit, les deux se mariant plutôt bien, j’ai décidé de les unir dans ce billet, et advienne que pourra. Les deux belles âmes ont déjà publié leur propre vision de la chose, ici pour le pinceau et là pour la chambre noire. J’ai posté d’autres photos non retenues en ces lieux sur mon Tumblr, dont cette série de camélias que j’aime beaucoup (rouge et blanc, que voulez-vous) mais qui ne correspondaient pas à l’harmonie finale. 
Sur ce, je repars griffonner sur le double de Lêthê, souhaitant aux quelques visiteurs qui liront ces lignes une bonne fin de semaine.

samedi 28 mars 2015

Random poupee girl appreciation X ~ The Last Collection

Ça y est, c’est officiel, PupeGirl ferme ses portes le 31 mars prochain. Je n’y passais certes plus autant de temps qu’il y a quelques années, néanmoins la nouvelle m’attriste. Voici la fin d’une époque ! Celle où les lolitas occidentales, friandes de photos des robes japonaises, hantaient les garde-robes des plus chanceuses, se rêvaient la leur, et reproduisaient leurs fantasmes sur un avatar pixellisé à leur image. Combien de soupirs de plaisir ai-je laissé échapper face à des merveilles Moitié, plus accessibles sur ce média que sur les photos stock…

Pour la peine, voici donc mes cinq dernières tenues. J’ai voulu y représenter mes goûts anciens et actuels, histoire de rendre encore plus douloureux l’aiguillon de la nostalgie. Même pas peur.

Jour I ~ L’otome, une histoire d’amour qui dure.  PupeGirl a fait mûrir ma passion pour les robes Emily Temple Cute et Jane Marple. Je les regardais la larme à l’œil dans mes Fruits, puis sur Pupe, puis dans mon armoire. Une belle progression.
Pupe me permettait aussi des combinaisons de couleurs que je ne me permettais pas dans mes tenues sombres. C’est un peu grâce à ce site que j’ai pu affiner mon goût des accords qui fonctionnent ou non, pour finalement laisser un peu de côté le noir pour le prisme, et ce sans trop de faux-pas. 
 
Et un jour, je me réaliserai ces boucles d’oreilles, parce qu’elles sont quand même vachement chouettes.

Jour II ~ Purincesu. Rarement jeux d’habillement en ligne auront eu autant de variété et de qualité dans les illustrations. Le détail des robes de bal vendues lors des différents événements est hallucinant. Jeux de matières, de textures, de motifs… Aisé de comprendre pourquoi Pupe devint rapidement addictif.

  
Et toujours, les yeux de shoujo brillent de l’éclat nacré de la larme prête à rouler en toute situation.

Jour III ~ Rusalka. Je voulais utiliser ce fond depuis longtemps… Je n’avais encore jamais vraiment illustré mon amour des sirènes sur Pupe, c’est maintenant chose faite. Avec ces bijoux Mermaid Tears que je portais à tort et à travers tant la pure simplicité d’une perle se doit d’être constamment représentée dans mes petits mondes imaginaires.

Avec des fleurs, Ophélia n’est jamais très loin, même dans les eaux salées. Hum, voilà une piste à exploiter. Avec du varech.

Jour IV~ How I wore lolita back in the days. Du noir, des fleurs, des croix, de la dentelle. Ah ! douce mélancolie. Ce noir-ci me manque, de temps à autre.

Bonjour, idéal de 2009.

Jour 5 ~ How I wear lolita now. Des fleurs un peu plus visibles qu’en velours noir sur fond noir. Toujours peu de volume (même si ma choucroute meringuée rose de LVER me donne des envies de puffy, dernièrement). Plus de couleurs, dans des tons de tapisseries de grand-mère. Mais le fil conducteur est toujours là : c’est rassurant.

Et pour une fois, un plan des jambes et non de la tête. Un peu de changement dans les détails.

Adieu donc, Pupe et tes vêtements virtuels, ton agonie fut bien longue, mais ta vie bien remplie (enfin, vie, on se comprend).

mercredi 25 mars 2015

CCXXI ~ Boueibu LOVE!

Avant qu’une avalanche de photos n’arrive ici dans quelques jours, laissez-moi exprimer ma tristesse alors que la première saison de l’anime de magical boys Binan Koukou Chikyuu Boueibu LOVE! (soit, en anglais, Cute High Earth Defense Club LOVE!) s’est achevée hier.

Ne vous mentez pas. Vous en rêviez.
Boueibu LOVE! nous narre donc les aventures de cinq lycéens aux caractères bien différents dans leurs stéréotypes mais complémentaires pour la formation de couples par les fans qui vivaient une existence tranquille avant qu’un wombat extraterrestre rose n’éveille leurs pouvoirs pour défendre la Terre. Leur arme : l’amour ; leurs ennemis : d’autres lycéens menés par un hérisson extraterrestre et démoniaque.


L’histoire est pauvre, vue et revue, mais rassurez-vous, elle est loin d’être l’intérêt de cette production dont le génie est inversement proportionnel à la fréquence d’utilisation de vos neurones pendant le visionnage. Cet anime est tellement formidablement débile que vous pourrez sans problème le décrire comme une critique jubilatoire de notre société post-moderne (ça fait plus distingué).

Une morale comme une autre.
Chaque mardi soir donc, je déposais avec plaisir mon cerveau à côté de ma dignité et je me laissais envahir par les situations complètement improbables destinées à éveiller la fangirl yaoi qui sommeille en vous. La phrase que j’ai dû le plus prononcer épisode après épisode a certainement dû être « BOUDIOU ils ont osé ! », rarement aurai-je vu autant de clichés amassés avec aussi peu de complexes, et parfois, c’est bon. (Même si malheureusement, la fangirl yaoi ne s’est toujours pas éveillée en moi.)


Je ne peux que conseiller cette série aux fans de kitsch, de paillettes, et de quiproquos basés sur cinq jeunes hommes qui aiment prendre leur bain ensemble avant d’invoquer leurs pouvoirs de Love Making.


Voilà.

mercredi 18 mars 2015

CCXX ~ Aux pop-ups

Pop-up Les Filles Frou-Frou à Guiq’Chaq.

Le début de ce mois de mars (mois ô-si-formidable donc) a été ponctué par l’ouverture de deux boutiques éphémères à Paris (les pop-ups de ce si mauvais calembour qui me sert de titre) centrées autour du rori et de la j-fashion. Ces deux boutiques ont fermé leurs portes depuis, donc je n’écris pas tant ce billet pour leur faire de la publicité que pour m’enthousiasmer sur le principe. Toutes deux avaient lieu au centre de Paris, l’une rive gauche (chez Guiq’chaq), l’autre rive droite (au Soleil Levant).

Li Paro
Cloudberry Lady.
Quelque chose qui n’avait a-priori rien à voir avec le reste mais que j’ai trouvé fort sympathique.

La première réunissait certaines marques européennes vues à La Vie en Rose, comme Cloudberry Lady ou Li Paro, la seconde invitait de jeunes créateurs japonais – on y retrouvait entre autres Neb Aaran Do, dont le travail autour de l’uniforme des lycéennes séduit les Françaises depuis un peu plus d'un an. (Mes photos sont centrées autour de la première, pour la seconde, je vous recommande cet article de Camille).

Toujours du Cloudberry Lady.

Guiq’chaq a pour ambition de laisser de côté la boutique fixe pour se concentrer sur les expositions temporaires, et je trouve l’idée juste, plus cohérente aussi avec les précédents vernissages auxquels j’avais assistés (je pense surtout à celui d’Aran). J’ai hâte de voir quelles seront les prochaines venues, et de faire de nouvelles découvertes ; j’espère également que les créateurs ou autres jeunes artistes qui y prendront part auront l’occasion de faire le déplacement. Discuter de la genèse d’un imprimé, du processus de fabrication d’une pièce, ou de l’inspiration d’une collection est toujours intéressant.
Le seul point négatif que je trouve aux pop-ups est, paradoxalement (ou pas d’ailleurs), également leur grande force ; il s’agit de leur caractère éphémère, inhérent donc à ce type d’entreprises… Il est vrai que nous vivons une époque où tout se joue très rapidement ; néanmoins, ne pouvant aller totalement contre ladite époque, autant jouer la carte du fugitif à son avantage. Louer un local sans avoir à subir les inconvénients d’une boutique permanente, faire voyager son travail et aller à la rencontre d’un public curieux sont autant de façons de faire vivre l’artisanat. Je suis pessimiste sur bien des aspects de l’ère contemporaine, mais celui-ci me rend curieuse et confiante ! Toutes les occasions qui permettent aux jeunes créateurs et artistes d’exposer leurs travaux m’enthousiasment beaucoup.

Je finis donc sur mon coup de cœur de ces pop-ups parisiens, trouvé au Soleil Levant : la marque japonaise m-sœur, qui crée des accessoires floraux faits de dentelles teintes et de soie. C’est brut, délicat, féérique ; j’étais vendue. 



N’hésitez pas à jeter un œil sur leur site Internet, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux. 

Mon butin.
J’essaierai peut-être de tenir à jour dans la barre latérale de Burogu-chan un calendrier des événements qui me semblent intéressants à Paris (et pourquoi pas en Province), comme les expositions, les pop-ups et autres ateliers. Peut-être cela me motivera-t-il à sortir de ma grotte pendant mes (rares) jours de congé, au lieu de me blottir sous la couette entre amoureux et chat (autant dire que cette résolution me paraît mal partie, mais enfin !).

vendredi 13 mars 2015

CCXIX ~ La Vie en Rose favorites

J’ai un peu hésité avant de commencer cet article, comme j’ai finalement peu profité de l’événement (les coulisses ont leurs bons et leurs mauvais côtés) ; mais à la réflexion en garder une trace écrite me plaît bien. Aucune des photos ne m’appartient en revanche, si une source est manquante ou inexacte n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. 

(Je formule ce billet sous forme de classement car c’est pour moi le seul moyen de mettre un peu d’ordre dans ma mémoire, mais ce classement n’est en rien hiérarchique, ou du moins pas qualitativement.)

~ Les Coulisses.
Je commence avec ce qui aura pris le plus de temps dans ma journée ; l’envers du décor, les cartons et le trac ! Je défile pour des événements lolita depuis 5 ans maintenant (ciel, comme le temps passe…), et j’aime toujours autant cette ambiance si particulière qui règne dans les vestiaires, entre chuchotements, rires et silence à l’approche du passage. J’aime ces empilements de tissus, de vêtements, le regard qui s’illumine lorsque l’on découvre la tenue que l’on va porter, les froufrous qui dansent au milieu des essayages, les pinces qui volent, les coups d’œil furtifs dans le miroir. Représenter le travail d’un créateur, même pour quelques minutes, c’est une belle joie, comme le couronnement d’un long processus entre l’idée et l’aiguille, et ce surtout pour les jeunes créateurs ! (Et boudiou, qu’ils étaient doués cette année.)

Merci Tro-Tro pour ces photos souvenirs !


~ Les Détails.
Même si je boude parfois (souvent ?) la surabondance que le rori nous jette à la figure depuis plusieurs années, je regarde avec beaucoup d’émerveillement le détail de certaines tenues.

Images trouvées sur ce Tumblr.

~ L’organisation.
Pour le coup, rien à dire, sinon que jamais je n’ai vu événement aussi bien réglé. Les responsables, bénévoles et invités (haha, n’oublions pas les invités) furent tous exemplaires. Évidemment, rien n'est jamais entièrement rose (haha²) dans ce genre de réunions, on ne réunit pas plus de 300 personnes dans une salle sans quelques légers heurts, mais aucune grosse longueur ou problème technique n’est venu troubler le cours de la journée, et ce fut franchement appréciable.

Photo de Camille.
Photos de Clafou, une excuse pour caser Sailor Moon.

~ Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. (OUI ! J’ai enfin réussi à placer cette phrase par ici.)
Plus sérieusement, mes amies. (Dont je n’ai pas beaucoup profité non plus, mais au moins je sais qu’elles se sont amusées, et c’est là l’essentiel.)
La fatigue ne m’a clairement pas aidée à retrouver un tant doit peu de sociabilité, d’autant que je suis phobique des foules compactes (ça, l’avion et les guêpes, mon trio gagnant. Mettez une guêpe dans un charter, je ne me donne pas deux minutes pour mourir) ; j'ai passé la majeure partie de mon temps libre a reprendre mon souffle dans un fauteuil, mais enfin…

(Mon regret de la journée : je n’ai pris aucune photo de ces toilettes superbes)(Et je laisserai jusqu’au bout le mystère sur le sens du mot toilettes dans ma phrase) Source : Camille !
Julien Chantôme. À mon sens la meilleure photo de la journée.
Elles étaient toutes tellement bien habillées, dans des inspirations tellement différentes ; j’étais contente de voir un peu de beau dolly pur et dur,  ou du bel EGL simple et sobre ! J’ai complètement craqué sur les crânes de la coiffe de Camille, ainsi que sur la coiffure de Dieu-Ly (dont on a un bel aperçu sur l’autoportrait-dans-les-toilettes-magiques).

Les crânes…
Je suis contente d’avoir pu discuter avec des jeunes filles que je connaissais à peine, comme Kari, Anastassia, Louise… J’ai été ravie de revoir Hitomi également, et de défiler pour elle ! Elle représente tellement, à mes yeux, un modèle de réussite pour toutes les jeunes femmes qui rêvent de répandre un certain idéal autour d’elles ; plus je l’observe asseoir son empire dollyesque, via sa participation à certains events internationaux, ou ses colonnes dans quelques magazines de J-fashion,  plus je l’admire et me sens honorée d’avoir pu autant bavarder avec elle. J’espère réussir à le lui dire un jour (*ce fut l’instant émouvant de ce billet*).

~ Des Regrets. (Parce que oui, j’ai en fait plein de regrets, purement matérialistes à vrai dire. Je n’en montrerai que deux.)
Je fus très sage ce jour-là, réservant mon maigre pécule pour un cookie de Kunika Ono.

Et en profitant pour prendre ma seule photo de la journée. De la nourriture, évidemment.
Pour autant les stands de La Vie en Rose abritaient pas mal de merveilles qui hantent à présent mes nuits. Je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à résister avec autant d’aplomb au stand de Syrup. Mon envie la plus forte étant…

…CECI (mais dans une autre couleur). La photo est de Lunie.
C’est absolument hideux, de mauvais goût, un combo de stripper et de poupoule des années 30. Je les adore. Comme dirait Clafou, seuls les Japonais arrivent à rendre des chaussures aussi ignobles aussi classes, je ne sais quel est leur pouvoir magique, mais je crois que j’ai atteint ici le fond ou le sommet (selon les points de vue).

Dans un registre plus vraisemblable, j’ai longtemps hésité devant un collier de Moss Marchen brodé main, absolument superbe et complètement dans le registre Memento Mori que j’affectionne en ce moment.


Le pendentif est assez gros, à peu près de la taille de la paume de ma main. Cela fait longtemps que je souhaite investir dans un bijou imposant de la sorte, or cela fait longtemps également que j’aimerais essayer d’utiliser mes maigres talents de brodeuse pour me fabriquer des accessoires dans ce style-ci. À force de peser le pour et le contre, évidemment, je ne fis rien.
Je me rattraperai une autre fois (je sais que je peux compter sur moi là-dessus). Dernier regret, ne pas avoir pu faire part à certains jeunes créateurs de l’enthousiasme que je ressens face à leurs créations.

~ Pour finir, le cupcake froufroutant.
Car ce qui est fantastique dans les défilés, c’est bien sûr de pouvoir porter des vêtements que l’on n’aurait jamais l’occasion de revêtir dans la vie de tous les jours. Et là, je fus complètement servie.

LET ME BE A MAGICAL GIRL. Crédits Julien Chantôme et Anh Binh Photography.

Je ne sais plus exactement ce qui m’est passé par la tête au moment où j’enfilai ma tenue, sans doute un mélange de « ATTENDS-MOI OSCAR J’ARRIVE » et de « POUVOIR DU SCEPTRE LUNAIRE TRANSFORME-MOI EN PURINSESU », mais alors je me suis complètement fondue dans la peau du personnage, j’ai même le vague souvenir d’avoir dit à Masumi Kanoh « Watashi ha magical girl desu ! » ; j’ai certainement connu des moments plus glorieux mais il ne devaient pas être aussi amusants que celui-ci.

Pour tout ceci, je suis pleine de gratitude envers ceux qui ont permis à La Vie en Rose de voir le jour, et j’ai particulièrement hâte de voir ce que 2015 réservera en termes de beaux événements, alors que l’une des premières étapes du pèlerinage rori de juillet vient juste d’être révélée !
Transparent White Star