dimanche 27 avril 2014

Happy Birthday, Burogu-chan ! 2.0

Cette année, je fête l’anniversaire de Burogu-chan avec goût et délicatesse.
Le temps passe définitivement trop vite ; Burogu-chan entre donc aujourd’hui dans sa troisième année. 

2013 et le début de 2014 ont été assez bien remplis, entre mon premier voyage au Japon et la concrétisation de quelques projets photo, je souhaite que la suite soit encore meilleure ! Partager ce que j’aime ici me donne une belle énergie, surtout lorsque je me sens un peu fragile ou triste, et j’apprécie toujours autant vos retours et autres commentaires. Comme l’an passé, je voudrais vous remercier de me lire, je vous dédie ainsi les cookies sans pâte que j’ai sous les yeux (je vous dédie ma tablette de chocolat, donc).

J’ai déjà vaguement évoqué quelques projets que j’ai en tête dans mon article précédent, j’en ai encore beaucoup d’autres, liés ou non au vêtement, liés ou non au lolita ; si tout se passe bien je devrais retourner au Japon cet été (projet qui n’a pas du tout été conçu sur un coup de tête, mais vu l’état de mon existence en ce moment, tout se fonde souvent sur des coups de tête). Mettre les choses en forme par ici m’apporte de lénergie pour avancer, et j’espère réussir à donner forme au reste de ma vie aussi, par la même occasion. 


(Je vous offre l’un de mes morceaux préférés, en guise de remerciement. Il n’y a vraiment rien à jeter dans la musique de ce ballet, c’est assez incroyable.)

vendredi 25 avril 2014

CLXI ~ Encore une pause dans le récit londonien, ou alors est-ce le récit londonien qui serait une pause dans le récit de ma vie ?

*en voilà une question qu’elle est intéressante*



J’ai la tête gorgée de projets en tout genre ces derniers temps, mais je manque de temps, de moyens et d’espace pour les concrétiser pleinement. Et comme souvent, je pense à trop de choses en même temps, et je m’éparpille.

Pour en citer quelques-uns qui me tiennent à cœur…


Jalouse février 2014.
~ J’ai envie de recouvrir une veste ou un buste de robe avec des fleurs de soie. J’étais tombée par hasard sur une robe entière cousue de fleurs en relief (peut-être était-ce sur le site de The Virgin Mary, je me rappelle mal), mais ce serait vraiment importable dans la vie quotidienne (oui, il y a un sourire rêveur caché derrière cette phrase). 


Na+H.
~ Je veux du erooo ! Des sangles, du voile, et des porte-jarretelles. J’aimerais me fabriquer un harnais de perles, et poser dans une ambiance boudoir. Depuis le temps que je râle dans mon coin sur la légitimité du ero-lolita, je souhaite vraiment rendre hommage à ce style avec de belles photos féminines sans tomber dans le cliché sexy « mâle dominant » de base. Une jupe cage, du velours, de la soie… Ma sortie burlesque avec Angeline ne doit pas être étrangère à ce regain de désir pour ce type de coordination.



~ Il y a déjà quelques semaines, je suis allée avec Charlotte au bar Ladurée pour goûter leurs cocktails macaron, et je suis complètement tombée amoureuse de l’ambiance, très moderne et Art nouveau à la fois, mais surtout très aquatique. Ce serait un peu le bar où Poséidon irait draguer et Amphitrite se lamenter entre copines Océanides. Du coup, moi qui n’avais jamais nourri d’attirance particulière pour le sea-punk (toujours préféré les Naïades aux Néréïdes), j’ai envie de coquillages, de cheveux lilas et de perles partout, avec une robe à la grecque, ivoire, qui me noierait dans ses plis de crêpe… Plus un fantasme qu’un réel projet, mais j’avais très envie de mettre une de mes photos du bar ici, alors voilà. 


Et vous montrer mon cocktail macaron, tant qu’à faire.
Sinon, ma robe Forêt profonde m’attend tranquillement à la Poste, mes dernières folies pré-no-buy sont en cours d’envoi… Dont du Gunne Sax, une robe lavande, et un corset Black Peace Now. Mon cœur est perdu dans des chimères teintées de 70’s, ces années aux longues robes fleuries où reposent les souvenirs de mes parents et mes rêveries décadentes du moment.


(Comme ça, en passant.)

Du coup, je flâne trop sur Etsy. En ces périodes de vaches maigres, ce n’est pas très intelligent. J’aimerais faire plus avec mes mains, histoire de compenser un peu.

Mais elles sont si belles, les robes Gunne Sax…
Et la glycine, c’est joli.
Et ça ne semble pas avoir grand chose en commun avec cet article, si ce n’est lune de ces vagues esquisses que j’espère mettre en forme un jour, mais j’ai beaucoup aimé l’article de mon amie Heiwa sur les Magical Girls, et j’en profite pour vous conseiller son blog qui est vraiment très intéressant, bien fichu, avec pléthore de références bibliographiques sur les sujets dont elle parle et qui l’intéressent. 


Juste parce que j’adore cette illustration.

mercredi 23 avril 2014

Random poupee girl appreciation VIII ~ Syrup Inspiration

Ça faisait longtemps ! Inspirée par mes envies de Syrup, j’ai recommencé à m’occuper un peu de mon compte Pupe.

Jour I : J’aime beaucoup le lavande, ces derniers temps. C’est bien la seule couleur pastel dans laquelle je me sentirais à l’aise… (j’ai acheté une robe lavande peu avant mon décret de no-buy d’ailleurs, hâte de voir ce que ça donnera).


Jour II : Et puis plein de fleurs également, toujours plus de fleurs.


Jour III : Crème x marron x bleu.


Jour IV : Ce dont je me sens le plus proche… évidemment.


Jour V : Le retour du trop-plein de fleurs et un décor pas très adéquat, mais qu'importe.


J’ai oublié de prendre des close-up cette fois-ci, tant pis.

mardi 22 avril 2014

CLX ~ Et au-delà de la mer, en flânant, il y avait Londres.

 
Et oui, j’écris tout dans le désordre.
Le fameux week-end d’Enchanted, Clafou-Chloé et moi avions décidé de partir vendredi matin pour visiter la ville ensemble.
Chloé avait proposé un itinéraire avec plein de belles choses, et nous l’avons suivi avec entrain. Le ciel était clair, les fleurs odorantes, Londres au printemps m’aura laissé de beaux souvenirs.

Moi aussi je veux donner du love à mes buildings.
Mais pour commencer, je donne du love à ma garde-robe, parce que je l’aime bien.
J’ai dépensé tout le budget de mon week-end en une journée, parce que je sais très bien gérer mon argent, mais je ne regrette rien. Nous avons fait un tour chez Vivienne, Urban Outfitters, Forbidden Planet (où je suis tombée par hasard sur des goodies Pokémon), satisfait un peu nos pathologies mercantiles et dépensières, mais bien sûr, l’essentiel n’est pas là.

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Je mélange allègrement les types de photos dans ce billet. Téléphone, Reflex, Biscuit, rien ne m’arrête.
Un bonbon pour qui devine ce qui vient d’où.
À peine arrivées à Saint-Pancras, un message d’urgence a retenti dans toute la gare ; il fallait évacuer les lieux. Bien. Tout le monde s’avançait vers la sortie, l’air crispé ; fallait-il sen moquer, fallait-il en pleurer, allions-nous tous mourir dans une explosion sournoise et inévitable, Chloé et moi nous regardions en riant, interdites et amusées. Quand j’y réfléchis, c’est assez symbolique de notre week-end, ces événements extérieurs un peu angoissants qui viennent rythmer le voyage de leur ombre inquiétante sans jamais rien gâcher pour autant. On rate son train, on se trompe de date de retour, on perd son passeport, on croit se faire voler une belle somme d’argent, mais tout glisse, tout s’arrange, et on passe de bons moments. 

Ainsi nous sommes allées chez Vivienne, et manger près des arbres en fleurs, l’une après l’autre. Les parcs de Londres étaient superbes d’ailleurs, les cerisiers s’ornaient de belles grappes rosées, et des buissons de jasmin entiers exhalaient leurs vapeurs entêtantes (dès le mois d’avril, c’est dire si le printemps est doux cette année !).
Nous nous nous sommes reposées à Regent’s Park, en face d’un lac où plusieurs espèces d’oiseaux barbotaient tranquillement. J’adore regarder les oiseaux, et nous fûmes servies par des dizaines de pigeons en quête de leur femelle, gonflant les plumes, tendant la tête, roucoulant avec force. Je crois bien que nous restâmes fascinées par ce spectacle pendant une bonne demi-heure. Et que je te tourne autour, que je pourchasse mon rival, que je te suive si tu t’envoles… Les hommes un peu trop insistants ont du pigeon en eux, je crois. 

En attendant, nous avons aussi rencontré un héron très distingué.
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Délicieusement français, donc.
À côté de Regent's Park.
 Des fragments de la tenue casu-lapinou-badass de Chloé, que j’ai trouvée très chouette.

Notre étape suivante fut le musée Sherlock Holmes, assez cher (10 livres), mais qui vaut malgré tout le coup dœil. Le lieu est superbe, la décoration aussi, tout fourmille de détails qui font référence à l’œuvre de Conan Doyle mais aussi au style de vie londonien bourgeois de la fin du XIXe siècle.

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Ma photo favorite de ce musée, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Nous avons fini la journée en nous promenant tranquillement, et en nous arrêtant toutes les cinq minutes pour sortir nos Biscuits. (Oui.) Et nous avons goûté dans une crypte aussi, rorita lifestyle desu.

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Un reflet.
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Dentelle mécanique.
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London Tower.
Encore un peu de Saint-Dunstan-in-the-East, pour le plaisir, mais au Biscuit cette fois (d’ailleurs, si vous voulez encore voir de belles photos de ce lieu magique, allez lire cet article de Camille).


Et pour finir, un peu de Saint-Pancras, et la chanson que j’ai eue en tête tout le week-end (du Perfume, donc)

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mercredi 16 avril 2014

CLIX ~ Slow Like Honey

[coupure dans le récit londonien]


« Though dreams can be deceiving
Like faces are to hearts 
They serve for sweet relieving
When fantasy and reality
Lie too far apart

 So I stretch myself across like a bridge
And I pull you to the edge
And stand there waiting
Trying to attain
The end to satisfy the story
Shall I release you?
Must I release you
As I rise to meet my glory? »

Je suis retombée amoureuse de la chanson que j’ai dû le plus écouter quand j’avais 15 ans et que je traînais mon spleen entre le boulevard Saint-Germain et l’église d’Auteuil. Le quartier de mon enfance me manque, au printemps les trottoirs étouffaient sous les pétales de cerisiers, on ne croisait pas un chat lorsque l’on sortait à la bonne heure, et je pouvais essayer de me fuir à l’envi. Rêver aux bancs de la faculté, le besoin désespérant de solitude, et ce vague à l’âme poisseux qui revient me visiter de temps en temps… Huit ans déjà, je le sais et pourtant n’y crois pas.

mardi 15 avril 2014

CLVIII ~ Himitsu by Syrup.

[coupure dans le récit londonien]

Lace Fetish Dress.
Alors que j’ai décidé aujourd’hui de rentrer dans une période de no buy qui devrait s’étendre jusqu’à juin (au moins), j’ai un peu flâné sur le site d’une marque que j’ai connue grâce à Larme et que j’aime définitivement beaucoup (malgré ses prix parfois prohibitifs), Syrup. Je suis loin d’être une pastel girl, mais j’apprécie beaucoup cet univers femme-enfant fait de dentelles et de matières satinées, faussement innocent sans tomber dans la facilité sinon le graveleux. 



J’adore la façon dont la mode japonaise réussit à s’approprier l’innocence avec un érotisme très léger, pas nécessairement de manière sexy ou sensuelle, juste assez pour éveiller un sourire. C’est une belle ode à la féminité, loin des parfums capiteux de la femme fatale, mais qui permet tout de même de s’approprier son corps avec esthétisme. Comme le lolita en fait ; à vrai dire j’associe beaucoup Syrup à l’ero-loli.


J’ai très envie de ça en ce moment, de tons crème, de rose aux joues, et de douceur.

vendredi 11 avril 2014

CLVII ~ Enchanted event.

Mes deux beaux lapins.
J’ai eu la bonne idée de casser l’objectif de mon appareil chéri pendant mon week-end londonien, pas beaucoup de photos personnelles donc, mais j’avais tout de même envie d’écrire un petit quelque chose sur Enchanted (même si pour être honnête, avec toutes les images et articles qui émergent un peu partout ces derniers jours, je ne sais pas vraiment par où commencer ; d’autant que mon cœur a beaucoup joué au yoyo durant cette fin de semaine, difficile de démêler tout ça !).

Tout d’abord j’étais terriblement heureuse à l’idée de défiler là-bas, terriblement angoissée également, mais ce sont de belles émotions, au fond. Représenter une marque, le travail d’un créateur, même pour quelques secondes, ce n’est pas rien ! Pour ma part j’avais été choisie par le revendeur Lorina Liddell, qui propose des marques comme Excentrique, Triple Fortune, ou encore Pina Sweet Collection à l’export, et franchement, j’ai trouvé ma tenue fantastique.

Notre petit groupe Lorina Liddell.
Une robe avec des champignons, des papillons, un col avec des pattes d’animaux, plein de fleurs dans les cheveux et un. sac. théière. J’étais un sous-bois en début d’automne, un ciel d’octobre en début de soirée. Imaginez ma joie.
(On voit plein de jolis détails sur le Tumblr de Lorina Liddell.)

Mes autres coups de cœur de ces défilés furent chez Juliette et Justine ainsi que chez Grimoire (surprenant). J’ai pu voir ma (oui, ma) Chimère de la Dentelle en chair et en os (enfin…), portée par Lyci en plus, la réincarnation pré-raphaélite du lolita par excellence… (les deux photos qui suivent ont été prises par Marie).

À gauche, donc.
Mila pour Grimoire. La tenue est superbe, et ce genre de style plus mature lui va très bien également !
Après le défilé, j’ai enfin pu prendre un peu de temps pour me promener à travers les stands. Fauchée comme les blés, je ne leur ai jeté qu’un regard timide, cédant toutefois à l’appel du bloomer à jarretelles de chez Atelier Dormir (où j’ai gagné un cadeau. Ma poisse pour trouver un appartement est compensée par une chance incroyable aux tirages au sort) et du tote bag Grimoire.

Le plafond de la salle était joli.
Ensuite, léger trou noir, je me rappelle juste avoir mangé quelques guimauves parfumées à la violette pour me redonner un peu d’énergie ; j’étais épuisée… Je me souviens de m’être échouée à côté d’Aliénor et de Ludovic pour prendre un peu de leurs nouvelles, pendant le début du tutoriel de maquillage exécuté par Minori. Je me suis sentie d’ailleurs un peu triste pour les invitées de voir leurs interventions aussi peu suivies, entre un léger couac lors de l’annonce du goûter qui a vu une marée humaine se précipiter vers le buffet (350 personnes affamées dans une salle, la guerre est ouverte) et les groupes d’amies parties se photographier dans les jardins, un petit quart seulement d’entre nous sommes restées durant le Q&A. Où les invitées n’ont pas eu droit au micro. Bon. D’un autre côté, allez organiser une convention aussi énorme avec autant de choses à gérer ; les légers soucis d’organisation sont inévitables, et l’équipe de SFE s’en est plutôt bien tirée malgré tout (exceptée la gestion hasardeuse du stand de seconde-main, mais personnellement je blâme plus les demoiselles sans gêne qui arrachent les vêtements de leur cintre et vous bousculent comme si leur vie était en jeu pour quelques bouts de jolis tissus).

Finalement nous sommes sorties à notre tour prendre l’air et immortaliser notre Enchanteam version 2014.

Et revoici mes deux beaux lapins.
La paire formée par Chloé et Camille était parfaite. Un vrai twin, c’est superbe ! Tout dans leur tenue a été minutieusement réfléchi, j’ai assisté avec plaisir à certaines de leur séances de création et le résultat était vraiment à tomber.



La petite larmichette de bonheur de cette journée a été versée pour Aurélie, que nous revoyions pour la première fois depuis plusieurs mois. J’étais contente de pouvoir passer cette journée avec elle !

Dans la lune avec Dieu-Ly.
 Éclat de rire avec Julie (cette Gunne Sax, mein Gott!)
Lempi et moi (changement de lumière : la photo est de Camille).
Team plateformes.
Tadaa ! (la photo est encore de Camille).
À la fin de la journée, nous nous sommes écroulées dans une pizzeria près de notre auberge de jeunesse, épuisées, à rire pour trois fois rien, échanger des anecdotes croustillantes d’inintérêt, rire à nouveau, et manger.
Nous étions de petits zombies. Retourner à l’auberge, ranger nos sacs, nous déshabiller, nous mettre au lit fut une sorte de chemin de croix ; nos lits encastrés les uns dans les autres furent nos tombeaux moelleux.

EDIT : J’ai trouvé une photographie de mon bébé bloomer sur le blog d’Atelier Dormir !


Et j’en profite pour en ajouter une autre prise dans la queue avant de rentrer dans la salle, prise avec une jeune anglaise adorable dont c’était le premier grand événement, et dont la joie d’être présente faisait chaud au cœur !


Transparent White Star