mardi 18 septembre 2012

Books meme

Voici un questionnaire (ça faisait longtemps) assez intéressant que j'ai trouvé sur le blog de Rehem ! Je m'excuse, c'est long...

1~ Pages cornées ou marque page ?
Généralement, je glisse quelque chose entre les pages de mon livre pour me souvenir de la page où je me suis arrêtée, un peu ce qui me tombe sous la main : prospectus, ticket de métro, fleur... De manière générale, j'en utilise un par livre, et si je trouve qu'il s'harmonise bien avec son univers, je le laisse à l'intérieur. J'aime beaucoup, si je le reprends par la suite, y découvrir un nouveau souvenir. J'ai retrouvé beaucoup de petites choses insolites comme ça, parfois des billets étrangers pour des livres que j'ai lus en voyage !

2~ Vous a-t-on déjà offert un livre ?
Mes parents m'en offraient énormément (ils partaient du principe qu'un enfant qui aime lire doit être encouragé, du coup j'étais pourrie gâtée pour tout ce qui touche à la lecture), mais on m'en offre toujours depuis que je suis adulte majeure. De manière générale, les cadeaux que je reçois oscillent entre la nourriture et les livres (hors cadeaux offerts par l’Ohm, qui se risque à plus de choses comme il connaît mieux mes goûts).

3~ Lisez-vous dans votre bain ?
Non, je suis trop maladroite pour m'y risquer.

4~ Avez-vous déjà pensé à écrire un livre ?
J'ai écrit ma première nouvelle à 6 ou 7 ans, c'était l'histoire d'une princesse qui s'enfuyait dans sa belle robe violette pour ne pas être mariée à un affreux prince tout laid, le tout sur un air d'opéra que j'avais entendu dans un film. D'autres ont suivi. Mais quand je songe à la publication, et surtout, surtout à mon potentiel talent... C'est une autre histoire.

5~ Que pensez-vous de séries de livres en plusieurs tomes ?
Peu de choses, c'est quelque chose qui existe depuis si longtemps ! Les classiques qu'on nous présente aujourd'hui en un seul volume étaient généralement publiés en plusieurs parties, sans compter les romans-feuilletons qui paraissaient dans les journaux, ou encore les œuvres magistrales comme La Comédie humaine ou Les Rougon-Macquart, qui sont d'une certaine manière une série en plusieurs tomes. C'est vrai que de nos jours le procédé s'applique surtout aux livres de fantasy, peut-être mal considérés par la plupart des lecteurs bien pensants, mais comme je ne ne connais rien à ce type de production littéraire, je ne peux pas vraiment juger. Donc pas d'avis particulier sur cette question, mais pas d'a-priori négatif en tout cas.

6~ Avez-vous un livre favori ?
Le seul qui se détache véritablement du reste est Guerre et Paix. Là je suis dans Le Rouge et le Noir qui m'enthousiasme vraiment, mais il a quand même du mal à lutter contre ce mastodonte de la littérature où le mélange des genres est si bien réussi, et où la réflexion philosophique n'en permet pas moins de s'attacher sentimentalement aux personnages. C'est aussi le premier livre qui m'a donné goût à l'épique et au récit guerrier, même si les scènes de combat ne sont pas à proprement parler des scènes épiques comme on peut trouver ailleurs, comme dans Salammbô, que j'ai lu après, et que je n'aurais sans doute pas autant apprécié sans avoir lu Guerre et Paix avant. C'est un livre qui m'a fait mûrir. Et puis, c'est juste magnifiquement écrit, au-delà du style que je ne peux pas juger comme je ne lis, hélas, pas couramment le russe... 
Après, il y a tous les livres écrits par mes trois dieux de la littérature, que je ne peux pas départager, et qui forment une sorte de masse dont rien ne ressort vraiment clairement dans mes sentiments. 

Hors littérature, il y a La Critique de la faculté de juger, qui a été une révélation pour moi (désolée Rehem !). Déjà parce que ça fait plaisir qu'un auteur aussi strict dans le raisonnement que Kant ait consacré une place aussi importante à l'esthétique dans son système philosophique, même si cette place est problématique car contradictoire avec d'autres de ses écrits (il sera mort avec d'avoir pu répondre aux remarques qui lui auront été faites dessus, tant mieux, ça m'a permis de trouver mon sujet de mémoire). L'esthétique, en faculté, est considérée comme ce truc ridicule qui n'intéresse que les mystiques et... les filles. Un de mes professeurs une fois s'est amusé à nous faire un rapide schéma de notre orientation après la licence : « Alors les ringards un peu coincés iront en histoire de la philosophie, ceux qui veulent faire quelque chose d'intéressant et qui rapporte iront en philosophie morale ou en épistémo, et... ah oui, 95% des filles iront en esthétique, où plus personne n'entendra parler d'elles. »
J'aime lire le rigoriste Kant expliquer le beau et le sublime, m'aider à construire ma propre réflexion sur pourquoi je trouve beau ce que je trouve beau, quel est cet instinct qui n'en est pas vraiment un qui me pousse parfois à pleurer devant un coucher de soleil, en quoi ça aide à faire de moi un être meilleur. C'est un ouvrage qui m'a fait mûrir, là encore, et qui en plus m'a aidé à approfondir mes réflexions sur la beauté et même le lolita (je dis « et même », mais en fait c'est complémentaire. Peut-être parce que dentelle en flamand se dit Kant).

7~ Aimez-vous relire un livre ?
Oui, mais avec beaucoup d'années d'écart par rapport à première lecture. Comme ça, je mêle la nostalgie à la découverte de nouveaux niveaux de lecture que j'étais trop jeune pour apprécier auparavant, et ça donne encore plus de puissance à la redécouverte.

8~ Rencontrer ou ne pas rencontrer vos auteurs favoris ?
Mes trois auteurs favoris sont Flaubert, Nerval et Kafka. Je sais que je ne voudrais pas rencontrer Flaubert, parce que j'aurais trop peur de perdre l'immense opinion que j'ai de lui (n'est-ce pas monsieur-je-refile-des-maladies-vénériennes-à-des-gamines-de-12-ans-en-voyageant-en-Orient ?). Je préfère le lire, et regretter sans trop de sérieux les deux siècles qui nous séparent. Je pense que c'est un artiste grandiose, qui frôle inhumainement la perfection, et je préfère m'en tenir à ça.
Nerval... L'orgueil me ferait adorer être une de ses muses, parce que son écriture est juste la poésie elle-même, limpide et obscure à la fois, et que d'une façon quelconque, j'aurais adoré avoir un lien avec ses chimères (ha !). Mais son personnage est tellement dramatique et romanesque que je n'aimerais pas du tout lui donner une consistance humaine, et donc le rencontrer.
Et puis, il y a Kafka. C'est pour le lire que j'ai voulu apprendre l'allemand. J'aime son style, cette dissection presque agressive de nos mouvements. Tant de gens qui croient qu'ils sont le reflet d'un ailleurs oppressant, alors qu'ils décrivent le combat qui sourde à l'intérieur de nous-mêmes ! Et comme cette description trouve son écho en moi...
Il y a toujours, avec Kafka, cette culpabilité, ce remords d'avoir forcé sa confidence, nié son ultime volonté, et pourtant je le lis, et plus je le lis, plus je l'aime. Il lutte et je veux lutter à ses côtés, je combats pour le rassurer, apaiser ses doutes, et j'ai honte de tant de prétention ; j'abandonne, mais il reste là, inerte, comme s'il attendait tranquillement que je revienne à lui. Je me nourris de ses faiblesses, je m'en renforce, les prends en moi pour mieux les détruire ; je veux me réaliser pour nous deux, pour lui qui m'a aidée en tant de choses. Pour une raison idiote, violemment narcissique et contraire à tout ce en quoi je me retrouve chez lui, je ressens, véritablement ; ce ne sont pas des mots que je lis, mais son âme, et parfois je tremble tant je la vois, discrète mais puissante, s'animer sous mes yeux. J'ai ces rêveries si réelles que je mets parfois du temps à réaliser qu'elles proviennent de mon imagination. Non, Rebecca n'a jamais été cette jeune juive qui écoutait, en extase, ce Pragois fluet discourir avec passion sur la poésie yiddish lors d'une récitation publique. Il n'y a jamais eu de regards furtifs, de sourires sereins emplis de compréhension mutuelle. Il n'y a qu'une Française née trop tard pour espérer le soulager dans son tourment, et qui viole en tournant les pages de ses livres l'esprit d'un homme qu'elle dit pourtant aimer.

Sinon, j'aurais bien aimé aller à l'Université de Königsberg pour un cours magistral de Kant !

9~ Aimez-vous parler de vos lectures ?
Pas toujours. Je m'exprime mieux à l'écrit qu'à l'oral, et j'ai parfois l'impression de ne pas assez rendre justice à un livre qui m'a plu lorsque je m'empêtre dans une description ou un vague résumé. C'est plus facile avec les gens qui l'ont déjà lu, on peut se comprendre à demi-mots. Je pense que je ne suis pas douée du tout pour faire découvrir une lecture. Ou alors je la mets de force dans la main de quelqu'un, et je le somme de lire ? « Tu comprendras après. »
En revanche j'aime qu'on me parle de livres. Et je les note mentalement dans un coin de ma mémoire. Souvent, j'oublie, mais quand une personne que j'admire me parle d'un livre qui lui a plu, je finis toujours par y revenir à un moment ou à un autre... même si parfois j'ai peur, par une forme de timidité bizarre, de me confronter à son esprit. C'est pour cette raison que je n'ai jamais osé lire les essais de mon professeur de philosophie de terminale, alors qu'il a écrit sur l'esthétique kantienne.

10~ Comment choisissez-vous un livre ?
Alors là... Comme je lis surtout des classiques, ça commence parfois par une gifle mentale : « Mais ma pauvre fille, tu réalises que tu n'as jamais lu XXX ? » (oui, le XXX est une façon ma foi fort discrète de cacher au monde mes lacunes). C'est ce qui m'empêche aussi de me consacrer pleinement à la découverte d'auteurs contemporains valables, je me dis en permanence qu'avant de m'attaquer à mon époque, il faudrait déjà que je maîtrise celles qui m'ont précédée.
Malgré tout, ce qui me fait très souvent passer d'un livre à un autre, c'est généralement l'écho de l'un dans l'autre. Par exemple l'Ohm m'avait conseillé de lire Du dandysme et de George Brummel, où Barbey a parfois fait référence à Stendhal, alors je me suis dit que je me remettrai à Stendhal. Et dans Le Rouge et le Noir, il est souvent précisé en note que certains passages sont presque copiés, dans l'esprit, sur La Nouvelle Héloïse, alors pourquoi pas Rousseau après ? Et ainsi de suite.
Le bouche à oreille fonctionne très bien aussi. D'ailleurs si quelques personnes m'ont lue jusqu'ici, toute recommandation littéraire est la bienvenue.

11~ Une lecture honteuse ?
Je lis Elle. Voilà, lapidez-moi maintenant.

12~ Votre place favorite pour lire ?
Quand j'étais enfant, nous vivions dans un duplex, et j'adorais lire dans les escaliers. J'installai un goûter sur la marche du haut, une peluche dans mes bras, et je pouvais lire pendant des heures. Ce qui fait que j'ai développé une excellent résistance à la dureté du sol : à présent, je peux vivre par terre sans problèmes.
J'avoue qu'à présent je n'ai pas retrouvé d'endroit aussi génial que mes escaliers pour lire. C'est vrai qu'après avoir eu le même rituel pendant près de 14 ans, la transition n'est pas évidente. Curieusement, ou pas d'ailleurs, mon rythme de lecture s'en ressent : j'ai du mal à trouver la place idéale pour commencer un livre en fait. Une fois lancée, je n'ai pas de difficulté, mais avant je tourne en rond, ce qui ne m'arrivait pas lorsque j'habitais chez mes parents.

13~ Votre livre idéal, c'est...
...celui qui vainc mon envie de dormir ? Je n'ai pas l'impression d'être très difficile en terme de livres, alors que je le suis. Dès lors je suppose que l'arbitre le plus fiable est le sommeil. Et il serait trop ardu de rechercher ce qui compose mon livre idéal. De toutes façons, ce ne serait pas si intéressant que ça.
Ah, il faut qu'il m'apprenne quelque chose aussi. Sur le monde, moi, les autres, les pandas, je m'en fiche, mais un bon livre est un livre qui nous modifie un peu.

14~ Lisez-vous par dessus les épaules des autres ?
Oui, ça m'arrive. Quand je suis dans le métro et que j'oublie mon livre, je me venge sur celui des autres. D'ailleurs je n'ai aucun problème avec ceux qui agissent de la même manière lorsque je lis dans les transports en commun.

15~ Télévision, jeux-vidéo ou livres ?
La télévision, bof, à moins que ce ne soit un film ou une émission culinaire (nouvel aveu gênant : j'aime la télé-réalité qui touche à la cuisine. Le jeudi soir, je suis sagement dans le salon à regarder Masterchef. Sans doute une façon pour moi d'oublier un peu mon quotidien de piètre cuisinière). Les jeux-vidéo... Je me rassure comme je peux en me disant que jouer à un jeu, c'est comme vivre un livre. D'ailleurs mon sens de l'épique, en plus de Guerre et Paix, doit beaucoup à Prince of Persia. J'essaie de concilier les deux, même si depuis que je travaille ce n'est pas très évident, et que parfois je culpabilise en me disant que j'aurais pu tout aussi bien utiliser mes 2000 heures passées sur mes jeux Pokémon pour lire. Mais bon, j'aime trop lire pour laisser quoi que ce soit prendre réellement le dessus, même si j'aime aussi beaucoup Pokémon.

16~ Lisez-vous en mangeant ?
Quand j'étais petite, ma mère me grondait parce que j'apportais mon livre de chevet au petit déjeuner. Elle me disait qu'à cause de ça je mangeais sans prendre conscience de la nourriture, et que du coup je n'appréciais pas mes repas à leurs juste valeur. Je râlai, mais depuis j'ai pris conscience qu'en effet la lecture gâche la dégustation d'un bon cheesecake et vice versa. Je peux faire plusieurs choses en même temps, mais manger et lire sont choses trop importantes pour être effectuées simultanément. Du coup, je me permets de lire en mangeant un sandwich industriel, mais si un jour je décide de m'acheter un saint-honoré à la rose chez Ladurée, ce sera sans lecture. Pareil pour le thé d'ailleurs. Si je bois un thé de qualité en lisant, il y aura toujours un moment où je poserai le livre pour laisser un peu plus de place dans mon esprit pour les arômes du thé.

17~ Lisez-vous en silence ou avec de la musique ?
De manière générale, si je décide d'écouter de la musique en lisant, je choisirai un morceau qui se rapporte à ce que je lis. Tout dépend de l'ambiance, et aussi de ma concentration. Parfois une musique adaptée aide à mieux se plonger dans l'histoire.

18~ Et la lecture sur livre électronique ?
Je comprends que certaines personnes trouvent ça pratique pour les voyages, par exemple, mais personnellement je préfère m'encombrer de livres faits de papier. Je ne pense pas que cela pourra un jour vraiment remplacer le livre traditionnel, d'autant plus que je ne suis pas sûre qu'en matière d'écologie le changement soit très profitable (abattre des arbres ou jeter des appareils électroniques plein de composants tout pas bons du tout ?). Les fanatiques du progrès peuvent dire ce qu'il veulent, le lien matériel avec le livre et son odeur fait tellement partie intégrante du rituel de lecture qu'il me semble difficile d'y renoncer un jour.

19~ Le livre tombe : le finissez-vous ou non ? 
S'il tombe parce que j'ai sommeil, oui : ce n'est pas au livre de subir la frustration de cette incapacité de l'homme à ne jamais dormir. Si je l'ai jeté par terre, c'est autre chose. Je suis très vilaine avec les livres que je n'aime vraiment, vraiment pas. Si j'ai été plus que déçue ou agacée par un livre, je le torture. Quand j'étais  plus jeune, j'avais une boîte à livres maudits, où j'enfermais tous ceux que je trouvais pitoyables, et que je rangeais sous le lavabo de ma salle de bains. La Grammaire est une chanson douce a écrasé des araignées. L'Alchimiste a maintenu en place un sapin branlant. Pour moi le livre est chose sacrée, et dès qu'un écrit insulte sa sacralité (toujours pour moi), je peux être très méchante. Mais le châtiment suprême reste la poubelle. Je ne jette presque jamais de livres, même quand ils sont très abîmés je cherche toujours un moyen de les sauver. La poubelle signifie que ce livre n'aurait jamais dû exister, et qu'il n'existera plus. C'est la raison pour laquelle je ne me souviens d'aucun « livre » qui a subi cette punition.

20~ Imaginez que vous vous retrouvez sur une île déserte et que vous ne devez prendre que trois livres, lesquels choisissez-vous ?
I. Guerre et Paix.
II. La Bible, pour convertir les autochtones (c'est-à-dire les coléoptères).
III. Un Kindle. (HAHAHA). Et un générateur pour la batterie, donc. 

4 commentaires:

  1. Magnifique.
    C'est avec des articles comme ça que je prends conscience que te lire est un véritable plaisir - quitte à me brûler les yeux en changeant de page.

    Tu prétends ne pas pouvoir faire apprécier par le résumé un livre à quelqu'un d'autre ? En tout cas, tu m'as donné envie de redécouvrir Kant, que j'avais laissé tombé après la terminale, trop dépitée de ne pouvoir comprendre un traitre mot du cours de mon professeurs.
    J'aimerais m'exprimer comme tu l'as fait dans cet article dans mes futurs écrits. Ta description de Kafka... mon dieu ! C'était comme ça j'étais pendue à chaque proposition, le souffle coupé, attendant la suite avec une exaltation presque malsaine.

    +1 pour le kindle. Mais tu oublies la connexion pour pouvoir acheter les livres ! (j'en veux un)

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    1. Bah, d'ici que je finisse tous les livres de mon Kindle, j'aurais bien trouvé un moyen de capter le WiFi sur mon île déserte xD

      Kant, c'est ardu mais c'est génial. Beaucoup le taxent de moraliste sans cœur, moi je trouve que c'est un précurseur des Romantiques. Ce n'est pas pour rien que Schiller se retrouvait totalement (ou presque) dans sa philosophie, je pense.

      Merci pour ton commentaire en tout cas.

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  2. J'ai jeté une seule fois un livre ce n'est vraiment pas dans mon habitude mais il méritait sans place dans une poubelle. J'ai même oublié le nom.

    Par contre tu triches, et Aëlin aussi, prendre un kindle c'est comme souhaiter en troisième souhait d'avoir des souhaits illimités ! Pas marrant XD

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    1. La poubelle est un châtiment qui appelle l'oubli de celui qui le proclame xD Moi aussi je suis sincèrement incapable de me souvenir des titres que j'ai jetés, et pourtant il y en a eu assez peu !

      Oui, on triche, mais elle est trop difficile cette question xD

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