vendredi 23 octobre 2015

CCLXII ~ Écume

 



En septembre, alors qu’il faisait encore doux, Charlotte et moi nous sommes réveillées avant l’aube pour profiter d’un joli lac de banlieue parisienne. Mi-Ophélie, mi-Vénus-anadyomène, la Dame du Lac dont rêvait Charlotte repose entre reflets aquatiques et clair-obscur. J’aime bien le grain qu’apporte la photo instantanée à l’ensemble.


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J’ai beaucoup de tendresse pour cette série, car la scénographie, très sobre, est bouleversée par les jeux de lumière (et la double-exposition pour la première image). Mon cœur balance de plus en plus vers les photos monochromes complètement structurées par le contraste. J’ai découvert récemment le travail de Ray K. Metzker, que je trouve franchement impressionnant (l’une de mes préférées étant celle-ci, une rue de Philadelphie toute bête, et pourtant !). Je réalise que, finalement, je connais assez peu de grands noms de la photographie. Une raison de plus de rajouter à ma liste cette exposition du musée d’Orsay (encore une !).

(J’en profite pour vous laisser le lien vers l’article d’où est extraite l’image : c’est ici.)

4 commentaires:

  1. Il existe tellement d'artistes avec de si beaux talents qu'il est difficile de tous les trouver.
    J'aime m'inspirer d'Ignant (http://www.ignant.de/).
    J'aime ce site qui m'aide à rêver et à créer une "âme artistique" que je n'ai pas.

    Dans tous les cas, vous êtes un duo fascinant. L'émotion qui ressort de chaque séance est toujours touchante.

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    1. Je ne connais pas du tout ce site, j’irai jeter un œil.

      Et merci, je pense que cela signifie beaucoup pour nous deux (et pour nous trois, parfois, lorsque le trio d’or est de sortie).

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  2. Je partage ta passion pour le contraste, l'effet est immédiat. Il se fait plus naturellement en photographie qu'en peinture pour ma part, alors c'est peut-être pour ça que je l'y estime tant, pour cette accessibilité. En tout cas j'ai été très contente de voir cette série promise de longue date, et vous en avez tiré une lumière très inspirante. Comme elle est plus présente qu'une éventuelle histoire, ça tombe bien que ta mise ait été blanche !

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    1. Ça m’aura valu un bon rhume, mais un rhume qui en valait la peine ! Et oui, quand j’y repense plusieurs mois après, il n’y a rien que je n’aime pas, dans la façon dont cette série a été produite, du lac tôt le matin à l’instantanéité des clichés et, donc, de cette très belle lumière.

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