samedi 23 avril 2016

CCCIII ~ Quelques évocations de Bruxelles, à peu de choses près.

La semaine passée, toujours avec le goût du calisson en bouche et le parfum du thym sur les doigts (allez viens, on va prendre du bon thym), je me suis brièvement rendue à Bruxelles pour voir ma famille, depuis le temps ! Aucune image de cette petite escapade – j’avais prévu de photographier quelques façades Art nouveau, mais pour diverses raisons ce ne fut pas possible, par conséquent je n’ai rien photographié du tout, parce que je suis capricieuse – mais de beaux souvenirs de la maison Horta et quelques citations de Magritte.

L’objet de la poésie deviendrait une connaissance des secrets de l’univers qui nous permettrait d’agir sur les éléments.

La valeur réelle de l’art est en fonction de son pouvoir de révélation libératrice.

Il ne faut pas craindre le lumière du soleil sous prétexte qu’elle n’a presque toujours servi qu’à éclairer un monde misérable.

Le musée Magritte est vraiment bien fichu, la mise en scène est agréable et le choix des œuvres exposées est pertinent.

L’Empire des lumières, mon amour.
Juste à côté du musée Magritte, dans l’enceinte des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, se trouve également un très chouette musée dédié à l’art fin-de-siècle, que j’ai évidemment été visiter, où j’ai pu voir du Redon et du Mucha (ça rime avec youpi, ou presque), et où j’ai découvert quelques artistes belges que je ne connaissais pas, comme Guillaume Vogels.

Vogels, La Neige le soir.
Mais ma plus grande surprise a été de me trouver face à La Noce de Psyché de Burne Jones, que je rêvais de voir depuis longtemps sans avoir la moindre idée du musée dans lequel il se trouvait. C’est chose faite à présent, après quelques couinements.


Mais il n’y a pas que les musées dans la vie (si, si), j’ai pu aussi un peu me promener. Malgré mes nombreux liens avec la Belgique, je n’avais pas remis les pieds dans la capitale depuis près de quinze ans, autant dire que mes souvenirs étaient vagues et plutôt enfantins. À présent, je garde vraiment une très forte impression de ma balade près de ces façades Art nouveau que j’espérais voir et revoir depuis longtemps.

Je vous ai menti, je garde une photo de mon non-périple : le plafond du café Greenwich.
Et comme la vie est amusante (parfois), c’est en Belgique que j’eus mon premier avant-goût de ce qui m’attend en Crète cet été, une sorte de petit-déjeuner traditionnel fait d’avoine, d’amandes, de noix, de crème de sésame et de miel. Je pense que toutes mes passions alimentaires se retrouvent dans cette mixture (moins les loukoums, mais j’en ai mangé à Bruxelles aussi, donc tout va bien), autant dire que je me languis de plus en plus de l’été à venir, car la nourriture, c’est important.

2 commentaires:

  1. J'ai passé il y a quelque jour un partiel sur Le tableau L'empire des lumière, l'image que tu as posté change que toutes celles que j'ai vue, celle étudiée en cours ou l'image lors de l’examen on ne pouvait pas voir la flaque d'eau, alors c'est cool de voir de manière un peu plus réaliste.
    (et l'architecture du café à vraiment l'air magnifique)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, elle l'est ! Il y a vraiment de beaux bâtiments à Bruxelles.
      (J'espère que ton partiel se sera bien passé, en tout cas.)

      Supprimer

Transparent White Star