lundi 12 août 2013

Go go Japan : 花 の ダイアリー ! #7 (le journal de Hana au Japon #7)

Dimanche 4 août

Après une bonne nuit de sommeil, je me sentais bien mieux, et prête à sortir. Nous avions décidé d’aller vers Daikanyama, un quartier situé un peu à l’ouest de Shibuya, et réputé pour ses cafés agréables.

Ma frange est violette !
J’ai l’impression que le Japon est en plein revival des années 1990, entre les mèches colorées, les faux tatouages et les colliers en volutes de plastique. Quand je feuillette Zipper ou Vivi, j’ai l’impression de me retrouver 15 ans en arrière, quand je lisais mes magazines d’adolescente achetés en cachette ! (Starclub, Jeune & Jolie… ça vous rappelle des souvenirs ?) Objectivement, je trouve ça un peu moche, mais je suis faible face à tout ce qui me projette dans mon enfance. D’où cette tenue. Frange violette, collier culte, pokéball, tatouage éphémère (sur le poignet, on le voit mal), bonjour, j’ai à nouveau 9 ans. Exception faite du spiked bra sous un chemisier transparent, que je me serais difficilement permis à cet âge-là.
On sent, en tout cas, que celles qui mènent la danse de la street-fashion actuelle ont désormais mon âge, voire même un peu moins, parfois. Quel coup de vieux je vais prendre dans 4 ou 5 ans, quand les fillettes des années 2000 seront devenues adultes à leur tour !

Waah.
Pocky Tropical, toujours en honneur aux années 1990. Et une boisson enrichie en collagène parce que je suis curieuse.
Sinon, Daikanyama ne nous a pas transportés. On aurait dit le Marais, à Paris, en plus spacieux et lumineux peut-être… c’est le lieu de rendez-vous des bobos tokyoïtes, avec beaucoup de jeunes parents et de marques occidentales comme Paul Smith ou Petit Bateau. Le style de vie se calque un petit peu sur les grandes villes d’Europe, avec pas mal de boutiques aux noms évocateurs, anglais, italien et bien sûr français. Un gage de qualité, sans nul doute !


Je ne sais pas s’ils essayaient de traduire 36 en français, mais si oui, chapeau.
Le bien connu 26e arrondissement.


Finalement nous ne serons pas restés très longtemps dans ce quartier, car nous avons vite migré vers *roulements de tambour* Shibuya. Enfin, la visite de la tour 109 approchait, cela devait bien faire 10 ans que j’attendais ce moment !
En allant à Shibuya, nous sommes passés devant la boutique de F.I.N.T., et j’ai tellement craqué devant leur vitrine que nous sommes rentrés, et que j’ai fini par acheter quelque chose. Les couleurs de la collection sont douces, avec des rayures, des fleurs, de la dentelle… un mélange d’otome et de gyaru assez appréciable. Et la vendeuse a trouvé la pokéball accrochée à mon sac trop kawaii (et elle avait raison).


Détail (un peu flou, désolée…) du mini-catalogue que j’ai eu avec mon achat.
Un building de poupée au milieu des câbles…
…et une statue un peu curieuse.
Shibuya, c’est grand. On s’est quelque peu perdus avant de tomber sur la fameuse place où se trouve la tour 109, du coup nous ne sommes pas passés devant Hachiko (mais ce n’est que partie remise). Au moins ça nous aura permis de croiser d’adorables gyarus et leurs moins adorables pendants masculins (j’ai vraiment du mal à me faire aux délires capillaires de la jeunesse masculine branchée). Et enfin…


Une dizaine d’étages de vêtements, et au sommet, un live de DJ Kitty.

Sans rire.
Après l’émerveillement vint une rapide désillusion, surtout sur les prix et les tissus, ce qui est lié, quelque part. Tout est quasiment 30 euros trop cher là-bas, j’ai eu pas mal de sueurs froides en touchant des vêtements de synthétique tout bête vendus plus 6000 yens (source : un cardigan Liz Lisa reposé vite fait sur son présentoir). A chaque fois qu’un modèle me plaisait, la matière me décevait. Que le tissu ne soit pas exceptionnel, dans une mode aussi changeante que le gyaru, pourquoi pas ; une saison après on passe à autre chose. Mais payer une fortune pour ça, non. On sent bien qu’on ne paie quasiment que la marque, et ça m’agace, dans quelque mode que ce soit (n’est-ce pas, néo-Moitié et ton synthétique à 300 euros). Je pense que j’en resterai à la seconde-main…
Malgré ma grosse déception, deux marques m’ont vraiment plu (et j’avais bien plus envie de leur ouvrir mon portefeuille malgré les griefs mentionnés ci-dessus), GLAVIL by tutuHA et One Spo. Ce que propose GLAVIL, en fait, c’est exactement la façon dont j’aurais voulu m'habiller il y a dix ans, avec des coupes courtes et osées, des croix et des clous sur fond rose fluo. Aujourd’hui, j’aurais certes plus de mal à porter ce genre de choses, mais comme je l’ai dit un peu plus haut ma propension à la nostalgie peut parfois me pousser à des expérimentations vestimentaires hasardeuses (et j’aurais peut-être pu m’y résoudre, enfin sans le rose fluo tout de même, si la vendeuse n’avait  pas été un vrai pot de colle).
One spo en revanche est une vraie révélation. C’est très féminin avec des coupes et des imprimés originaux, parfaitement ce que j’aimerais porter en-dehors du lolita. Si je n’ai pas craqué, c’est à cause d’un désaccord avec l’Ohm qui était bien moins convaincu que moi (« Oh, regarde cette robe ! Comment la trouves-tu ?» « Moche. » Apparemment, les imprimés pâquerettes, ce n’est pas trop son truc.)
Du coup, je n’ai pas acheté de vêtements à la tour 109 *musique dramatique*. Je me sentais un peu déçue, alors l’Ohm a eu pitié de sa futile compagne, et lui a offert une petite babiole au sous-sol.

Parce qu’un Schroeder de la tour 109, ça vaut tous les vêtements gyaru du monde.
Et en rentrant, le soir, j’ai acheté Popteen au combini, histoire de.

Lundi 5 août

Aujourd’hui, quartier libre dans les boutiques du Sunshine City d’Ikebukuro. Je n’ai quasiment pas de photos de cette journée, j’avais laissé l’appareil à l’Ohm (qui a rapporté de jolis clichés de tissus en échange).

Je pense souffrir d’une addiction sévère à Snoopy.
Pour le reste…

Un calamar géant au plafond de la gare d’Ueno…
…et une photo de mon quatre heures. 
J’étais allée là-bas à la recherche d’Axes Femme, et j’ai à nouveau fait chou blanc. Je crois que je vais renoncer à trouver cette boutique, ce sera le meilleur moyen de tomber dessus. Heureusement, un centre commercial vous offre plein d’autres façons de dépenser votre argent.


Des sandales compensées, des chaussettes, de la papeterie, des magazines pour une bouchée de pain, et un boléro. Ne figurent pas sur la photo une paire de chaussettes et deux ensembles de dessous, parce que l’idée de poster mes dessous sur mon blog m’est un peu curieuse (eh, le monde, regarde ma culotte !).
Le magazine de gauche est Papier, un magazine pour les mori girls. J’avoue qu’il m’a surprise, je m’attendais à plus de place accordée au fait-main. Les street-snaps sont intéressants, le reste un peu moins. Le concept du pur magazine de mode colle mal à l’idée que j’ai du mori, néanmoins cela reste plaisant à regarder.
Et le boléro vient de Wonder Rocket ! Voir les fameux lapins qui servent de mannequins de vitrines a totalement compensé mon Axes Femme Fail. De plus, les vêtements sont de petites perles, dans de jolies matières, très romantiques et féminins. J’avais envie de tout acheter…


L’autre petite joie de la journée fut de tomber sur les Nanoblocks, de minuscules Lego. J’adore les jeux de construction et les miniatures, donc le mélange des deux avait de bonnes chances de me plaire.



Et pendant que je dépensais mes sous…



…d’autres naviguaient à travers de beaux tissus.

Mardi 6 août

Après deux journées consacrées en grande partie au lèche-vitrine, retour à la visite avec notre première excursion en-dehors de Tôkyô, à Yokohama. Deuxième ville la plus peuplée du Japon (enfin, on tombe de 13 à 3,5 millions d’habitants, tout de même), elle se situe juste à côté de la capitale et est facilement accessible en train ou en métro.


J’ai vu pas mal de lolitas porter leurs tenues avec ce genre de chaussures, je trouve que ça casse un peu trop le côté poupée pour rester du lolita stricto sensu, mais j’aime beaucoup malgré tout.
Nous avons croisé pas mal de lolitas d’ailleurs depuis que nous sommes arrivés, à peu près une tous les deux jours. Le sweet est le style que nous avons vu le plus fréquemment, mais j’ai vu une très jolie classic estivale à Ginza et une autre à Akihabara qui portait fort bien le dernier imprimé jardin de Baby sorti au printemps dernier (j’avoue que je n’aimais pas ce print avant de la voir avec, comme quoi). J’ai croisé une GL à Shibuya, également. J’adore voir une lolita sortir de nulle part avec ses froufrous, surtout dans le métro, elle crée un contraste que je trouve apaisant, figure onirique dans un monde de béton.

Ce thé était ignoble.
En sortant de la gare de Yokohama, nous sommes arrivés dans un centre commercial assez spécial, étant donné que l’on y trouve le Pokémon Center de la ville. Bon.

Mais il manquait une Master Ball à ma collection, et Givrali passait par là, et…
Je suis passée par Loïs Crayon aussi, qui vendait de bien belles choses. Je n’avais pas particulièrement l’intention d’acheter des vêtements ce jour-là, mais la vendeuse état si jolie et aimable que j’ai fini par craquer.

Au début je voulais le noir, l’Ohm militait pour le beige, nous avons trouvé un compromis.
Je voulais voir la boutique de Pink Rose aussi, mais pressentant un nouvel achat impulsif, on m’a discrètement poussée vers la sortie.


Après le café, la brasserie.
Une curieuse construction qui nous attend à la sortie
Nous n’avions pas réellement de programme défini en venant à Yokohama à part aller au Pokémon Center, donc nous avons commencé par flâner un peu le long du Pacifique.

On aura déjà vu plus joli comme panorama, mais bon, cela reste l’océan !
Un ancien entrepôt transformé en centre commercial. Je crois que le centre commercial est le sport préféré des Japonais.
Le bâtiment des douanes, de style occidental (normal pour une ville portuaire, je suppose).
Nous sommes passés par un parc qui ne présentait pas grand intérêt, avant d’arriver aux portes du Chinatown de la ville, le plus grand d’Asie.


C’est bien le seul Chinatown où j’ai si peu entendu parler chinois. Le quartier m’a plus fait penser à une sorte de parc d’attractions avec une multitude de boutiques de chinoiseries ou de nourriture, devant lesquelles une sorte de crieur annonçait des soldes ou hurlait des Irashaimaseeeeeee à vous crever les tympans. 




La sortie du temple du gardien de Chinatown (qui n’a pas beaucoup veillé sur moi vu la chute magistrale que j’ai faite dans les escaliers après avoir pris cette photo).
Heureusement, on trouve des boissons qui soignent les egos blessés (ne goûtez jamais à ce truc d’ailleurs,
ça a un goût ignoble, on dirait du jus de chewing-gum).
Après avoir traversé Chinatown, on se retrouve devant une butte semée de jardins à l’occidentale, où nous avons décidé de nous promener pour conclure notre visite.

C’est le fameux quartier du bluff.
Et voici son église, Notre-Dame du Bluff (ça ne s’invente pas).
C’est un quartier charmant, à l’anglaise, avec ses roseraies, ses petites maison qui ressemblent à des cottages, et ses salons de thé proprets avec de jolies nappes à carreaux. A vrai dire, c’est le genre d’environnement qui me donne toujours des frissons, tant j’ai l’impression que ce côté propre sur soi cache des histoires sombres, comme un cadavre que l’on a enterré dans le jardin avant d’aller manger ses scones tout juste sortis du four. Si vous avez déjà regardé Inspecteur Barnaby (ou lu Agatha Christie, tout bêtement), alors vous devez bien voir de quelle genre d’ambiance je parle !

D’ailleurs, pas besoin de compromettre son jardin, on a un cimetière juste en face de chez soi.
Nous avons un témoin, mais il ne dira rien.
Tout ceci est assez rapide à raconter, mais cela nous a pris plusieurs heures de marche, alors nous sommes allés nous reposer dans un salon de thé (qui s’appelait The Best Cheesecakes Cafe, mais proposait surtout des gaufres). Puis, comme il se faisait tard, nous sommes rentrés.

Omelette du fromage.
Gaufres aux coulis de fruits rouges et de chocolat.
Au Japon, on dessine un smiley et un cœur sur tes additions, pour que tu sois heureux de les payer. 
Bref, en bonne ville portuaire, Yokohama a gardé des traces de son ouverture sur le monde. On y trouve aussi bien ces mastodontes de centres commerciaux qu’affectionnent les Japonais que le dépaysement d’un quartier chinois ou le pittoresque d’un paysage anglais, et sans doute bien d’autres choses, comme nous n’avons pas eu le temps de tout visiter. C’est certes très proche de Tôkyô, mais les ambiances sont plus variées, et on y respire mieux.

(Sans que cela soit une ville superbe, loin s’en faut.) 
Ce fut un avant-goût sympathique des escapades qui suivirent dès le lendemain. J’essaierai d’en poster les photos rapidement ! Merci de m’avoir lue, encore une fois ! 

10 commentaires:

  1. Et tu n'as acheté qu'1 boléro à Wonder Rocket ? Mais comment as-tu fait ? O_____O C'est une marque Mori, donc forcément tout est super chouette !
    Rahlala j'ai trop envie d'aller au Japon faire du shopping c'est horriiiiible !!

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    1. J'avais plus assez sur moi pour acheter plus, et j'avais laissé ma carte de crédit à l'appartement xD Sinon, je me serai un peu trop lâchée, je pense...
      Tu m'étonnes, ça va tellement me manquer quand je vais rentrer (rien que pour la nourriture, je ne vais pas comprendre pourquoi il n'y a plus de Snoopy sur les biscuits xD)

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  2. J'aime beaucoup ta tenue pour Yokohama, ça rend bien avec ces chaussures ^^
    Pour le Axes Femme de Sunshine City, si mes souvenirs sont bons, j'étais tombée dessus en allant vers Namco Namja Town.
    Le soda Dragon Ball doit être pareil que celui avec Kamen Rider dessus, je me souviens que c'était infâme XD

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    1. Merci beaucoup !
      Je ne sais pas si j'irai refaire un tour à Ikebukuro, on verra, mais en tout cas je note ton conseil dans un coin de ma tête.
      Oui, je suis persuadée que c'est le même genre de truc !

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  3. Je suis contente de lire tes impressions sur le Japon!
    Quel beau voyage, quand même! Et tant attendu!

    Je suis de moins en moins sure que cela me plairait, malgré tout, à cause du consumérisme ambiant! C'est fou tous ces centres commerciaux...

    Bon lol devant le "Café la classe" et la "Brasserie classe"!

    Tu es toujours si jolie, en lolita ou non!

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    1. Ah, je suis vraiment heureuse que ces impressions te plaisent ! C'est vrai qu'on l'attendait depuis longtemps, ce voyage ^^"

      Je te comprends, déjà dans les grandes villes ça a quelque chose d'assez rebutant, mais le pire, je trouve, c'est dans les temples. On a été assez choqués, à Kyôto (mais j'en parlerai un peu plus tard) de voir que tous les temples les plus visités ou les plus célèbres sont payants, contrairement aux autres. L'ambiance du coup s'en ressent, avec peu de spiritualité finalement, c'est un peu décevant.
      Le voyage me plaît malgré tout, mais je suis loin de considérer le Japon avec mes yeux d'alors. Quelque part, ce n'est pas une mauvaise chose de garder un peu de lucidité sur les choses que l'on aime... Je préfère mon Japon fantasmé, mais de toutes façons je m'y attendais. On est toujours un peu déçu quand on s'imagine quelque chose pendant 10 ans avant de se confronter à la dure réalité xD
      Je pense que le plus beau à voir en fait doit se trouver complètement en-dehors des grands axes (comme souvent). J'ai vraiment hâte de peaufiner mon japonais pour retourner (si c'est possible, bien sûr) dans quelques années au Japon, mais à la campagne, loin de l'influence des grandes villes hyper-occidentalisées. Hokkaidô m'attire beaucoup, par exemple.

      Merci beaucoup pour ce commentaire en tout cas, je file lire les autres ! ;)

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    2. Oui, les lieux de cultes payants, dans l'absolu ça me choque: je ne vois pas bien la logique... où est la quête d'absolu, finalement!

      Oui, je suis sure qu'il y a des coins plus sauvages qui doivent être intéressants à visiter! Hokkaïdo est certainement très chouette aussi!

      Même si le Japon, c'est un peu ça aussi, cette ultra-modernité qui dégénère, comme dans les bouquins de Ryu Murakami (pas Aruki!)...

      Enfin, c'est certainement très enrichissant quand même d'apprendre à connaître comme ça cette grande civilisation!

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    3. Oui, parfois déroutant, mais très intéressant ! Et oui, ta référence tombe à pic, maintenant je me représente vraiment bien ce qui a pu inspirer Murakami. Tôkyô offre un condensé de pas mal de thèmes de ses romans, surtout l'absurdité du rapport à l'autre, ou personne ne se regarde, où les sexes se mélangent peu, et où la création d'un lien social passe par quelque chose d'artificiel qui flirte souvent avec la perversion.

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  4. Ohhh Hanako, je viens de passer un peu plus d'une heure à lire tous tes articles sur le Japon. J'adore la manière dont tu écris, tu écris si bien! Tantôt c'est beau puis après c'est drôle, ça rend la lecture tellement fluide et agréable~
    C'est fascinant, j'apprends tous pleins de trucs et j'ai l'impression de visiter un peu à travers ce que tu écris.
    Bonne chance pour le reste de ton séjour, je suis maintenant une fan assidue de ton blog, j'attends tes prochains articles avec impatience! ~

    PS: ce que tu es jolieeee rooohh ç__ç

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    1. Oh, Sybil, tu es adorable ! J'avoue être sensible sur les compliments sur mon écriture, ça me rend tellement heureuse de savoir que me lire est agréable pour quelques personnes que j'apprécie <3 Je suis contente de te voir ici (et ç'aurait été vrai même sans compliment xD).
      Merci beaucoup, pour tout <33

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