mercredi 4 septembre 2013

Go go Japan : 花 の ダイアリー ! #12 (le journal de Hana au Japon #12, the ultimate report)

Le dernier samedi de notre périple, l’Ohm est tranquillement resté se reposer à la maison alors que j’allai accomplir mon pèlerinage à Harajuku. J’avais, en quelque sorte, réservé le meilleur pour la fin, grappillant quelques yens de-ci de-là pour me constituer un précieux pécule à dépenser sans compter lors de cette journée shopping. 
Bon, je n'ai pas fait tant de folies que ça, mais j’étais tout de même bien contente après ces 6 heures passées à déambuler entre Harajuku et Shibuya.



Ma première réaction a été : « Comment vais-je survivre au milieu de cette foule ?? » Y aller un samedi, lorsqu’on aime le calme et le silence, n’était peut-être pas très intelligent de ma part, mais tant pis ! Je me suis vaillamment frayé un chemin entre ces mille silhouettes colorées, et j’ai glissé prudemment jusqu’aux boutiques que je voulais visiter.



Bon, je ne vais pas m’étaler plus longuement sur mes achats (j’en porterai sans doute sur de prochaines photos, ou sinon il y a déjà quelques bricoles en ligne sur mon Pupe). J’aurais juste aimé que Laforêt me suive en France parce que voilà, tout comme le Snoopy Town d’Omotesandô, et puis, et puis…

Grimoire.

Je suis allée chez Grimoire Almadel, pas la boutique « historique », donc. Néanmoins, j’imagine que l’ambiance est similaire. C’est rempli de babioles, avec un parfum lourd qui flotte dans les airs, quelque peu mystique, une rare lumière…
J’ai un peu discuté avec les vendeuses, qui voulaient savoir d’où je venais, et qui m’ont complimentée sur la finesse de mon visage et mon grand nez (pourquoi pas…). Mine de rien, je suis restée assez longtemps là-bas, et la nuit était tombée depuis de longues minutes lorsque je me suis engouffrée dans le métro pour rentrer chez moi.

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Dimanche, j’ai enfilé ma robe achetée chez Grimoire, et nous sommes allés au Hama-rikyû, un parc au centre de Tôkyô.


Nous nous sommes un peu perdus dans les rues, la fatalité sans doute, puisque nous avons retrouvé notre chemin en même temps que… le Pokemon Center (j’ai entendu soupirer, dans le fond).
Bon.
Une fois ma maquette Dracolosse payée (…), direction la maison de thé du parc. J’ai déjà parlé de cette fabuleuse expérience ici, je rajoute simplement quelques autres clichés de la journée.

Sur le chemin, un sanctuaire perdu au milieu des blocs de béton.

Toujours ce contraste si particulier.
Des hauts-parleurs étaient cachés dans les allées boisées, et diffusaient des morceaux de piano d’un romantisme mielleux. Sans doute un haut lieu de rendez-vous pour les couples de la ville !
Un pin tricentenaire.

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Et après ce week-end vint la dernière journée avant le départ… Nous l’avons dédiée à notre dernière sortie hors de Tôkyô, Hakone.

Prenons quelques forces avant le départ.
Hakone est située à quelques dizaines de kilomètres de Tôkyô et est réputée pour ses sources d’eau soufrée. Sur un terrain très vallonné, tout est fait pour aider le touriste à admirer le paysage sans avoir à (trop) remuer les orteils. D’abord, le petit train de montagne, puis le funiculaire, puis le téléphérique, puis le bateau, et enfin le bus qui ramène au train.
Nous n’avons été paresseux qu’à moitié, en grimpant par le funiculaire, et en redescendant de nos blanches pattes.


Un reste des feux de joie allumés la veille sur les collines.


Nous étions dans le téléphérique avec un petit garçon qui réfugiait son visage sur les genoux de sa mère tant il avait peur du vide, alors j’ai essayé d’être courageuse et de ne pas montrer que je ne suis pas non plus très à l’aise suspendue dans les airs… 


Les puits d’eau soufrée. Leur odeur est vraiment très prononcée, à croire que quelqu’un était en train de cuire une douzaine d’œufs durs dans notre cabine…


Après avoir traversé les mines de soufre, on arrive à un lac, que l’on traverse grâce à…

Hum.
Et à l’intérieur, euh²… ce qui est censé être Napoléon Bonaparte-kun.
Au bout d’un moment, nous en avions assez des enfants braillards, des touristes malpolis (même, sinon surtout, Japonais), et puis bon, le navire kitchissime aux moulures de carton pâte ce n’est vraiment pas ma tasse de thé en fait. Pour moi, il gâche juste le paysage. Alors en arrivant sur la terre ferme nous avons cherché un chemin de randonnée, et nous avons essayé de redescendre jusqu’à la gare avant le coucher du soleil.




Après le premier tiers du chemin de randonnée (qui est difficilement praticable, fait de pierres venant tout droit d’Edo, pavés irréguliers recouverts de mousse), nous sommes tombés sur une maison de thé qui existe depuis plusieurs siècles, et qui sert aux randonneurs des mochis consistants et de la glace pilée pour les remettre d’aplomb avant la suite de leur périple.


Ici, la climatisation se fait à l’ancienne, avec un gros bloc de glace encastré sur un ventilateur.
Une fois repartis, nous avons tranquillement continué la descente, mais le manque de sommeil (je n’avais pas dormi la veille) a fini par se faire sentir, et je n’ai pas arrêté de trébucher, finissant par m'écorcher un genou. Du coup la marche devint bien plus désagréable, mais bon. Pour un dernier jour au Japon, j’ai essayé de faire abstraction de la douleur et de ne penser qu’aux paysages qui se trouvaient sous mes yeux.

!!
Un sympathique lacet.
Sur le chemin, on trouve quelques pierres sacrées et autres tombes.


Ah…

Et ensuite ? Et bien, il fallut préparer les valises. Tout ranger, quel calvaire ! J’étais persuadée que je dépasserai le poids autorisé en soute, et bien non. A 700 grammes près. Incroyable. Et fascinant.
Pour fêter ceci, un bonus tout aussi incroyable. De la nourriture.
Comme notre avion était à 22 heures, nous avons profité du temps qui nous restait pour aller dans un depachika, dont les sous-sols regorgent de délices. Et nous sommes aussi passés acheter des kurokke dans une petite boutique près de chez nous.

Croquettes à base d’œufs, de poivrons, de maïs et de gingembre.
Un œuf de Hakone, dont la couleur vient de la cuisson à l’eau soufrée.
Food shopping.
Des gelées de fruits.
Pâte de riz fourrée à la pâte de haricot rouge. C’est si bon.
Des petits mochis, plus gluants que les précédents.
Et des biscuits Mickey achetés à l’aéroport. 
Et… C’est donc réellement fini à présent. Retour à Paris, pensons à l’automne, et aux voyages à venir. Et à la nourriture.
On se sent toujours un peu vide après avoir réalisé un rêve qui nous tenait à cœur, néanmoins je pense qu’une fois la frustration du retour passée je puiserai dans ces expériences et mes souvenirs l’énergie pour continuer de concrétiser mes projets.
Je souhaite sincèrement à ceux que j’aime de pouvoir voyager dans des endroits qui leur sont aussi chers que le Japon l’est pour moi. Parce que fouler une terre fantasmée des années durant procure vraiment une joie et un sentiment d’accomplissement indescriptibles.

4 commentaires:

  1. J'ai beaucoup apprécié lire ton voyage au Japon. Certains passages m'ont fait rire (comme l'attitude des cerfs à Nara) certaines photos étaient très belles (les photos de nourriture aussi X3) et lire tes impressions sur chaque destination était intéressant! Je suis contente que tu aies pu réaliser ce rêve et qu'il t'ait apporté de la motivation! (.w.)

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    1. Merci beaucoup Misato. Ce voyage restera un des meilleurs souvenirs de ma vie, sans aucun doute, alors je suis contente d'avoir pu faire passer cette joie à travers mes articles. J'espère sincèrement que tu pourras vivre pareils sentiment et voyage à ton tour !

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  2. Ca me rappelle plein de chouettes souvenirs ces photos. Bien que j'ai préféré mon voyage en Inde, je garde un souvenir ému de mes deux séjours nipons.

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    1. Oh, tu es allée en Inde, c'est vrai ! J'aimerais tellement y voyager, mais Guillaume ne semble pas très tenté, et l'idée d'y partir seule ne me tente pas trop... On verra bien !
      Je suis contente que ça te rappelle de bons souvenirs.

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