mercredi 16 avril 2014

CLIX ~ Slow Like Honey

[coupure dans le récit londonien]


« Though dreams can be deceiving
Like faces are to hearts 
They serve for sweet relieving
When fantasy and reality
Lie too far apart

 So I stretch myself across like a bridge
And I pull you to the edge
And stand there waiting
Trying to attain
The end to satisfy the story
Shall I release you?
Must I release you
As I rise to meet my glory? »

Je suis retombée amoureuse de la chanson que j’ai dû le plus écouter quand j’avais 15 ans et que je traînais mon spleen entre le boulevard Saint-Germain et l’église d’Auteuil. Le quartier de mon enfance me manque, au printemps les trottoirs étouffaient sous les pétales de cerisiers, on ne croisait pas un chat lorsque l’on sortait à la bonne heure, et je pouvais essayer de me fuir à l’envi. Rêver aux bancs de la faculté, le besoin désespérant de solitude, et ce vague à l’âme poisseux qui revient me visiter de temps en temps… Huit ans déjà, je le sais et pourtant n’y crois pas.

2 commentaires:

  1. Il y a des chansons qui marquent nos vies et qu'on n'oublie jamais.
    Surtout celles qui décrivent le mieux une situation ou un sentiment à un moment donné, à tel point qu'on ne sait plus comment exprimer ce sentiment / ce souvenir (pourtant vécu) autrement que par cette musique.

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