mercredi 2 mai 2012

III + 30 days lolita challenge Day 2

Mon salaire à peine reçu, j'ai eu la permission expresse du gardien de mon compte en banque (c'est pompeux mais l'idée est là)  de me ruiner pour ceci.

C'est exactement le genre de choses que je me vois porter hors du lolita, quelque chose d'à la fois très classique et complètement improbable. J'attends de voir ce que donnera le bas une fois porté, mais ça pourrait être sympathique pour un boystyle un peu différent du classique kodona en noir et blanc.
Par contre entre cette merveille, mes billets de train pour la fin du mois (car nous partons à la mer, quelle joie !) et d'autres frais divers, mon salaire n'est déjà plus. Tant pis.

Sinon, comme parfois je m'ennuie au travail (mais je suis aussi très efficace et très gentille), j'ai fait une sorte de test lolita sur Tumblr – mes réponses sont ici, si par hasard cela intéresserait quelqu'un. Rien de bien folichon, mais au moins le temps passe un peu plus vite comme ça, et j'ai appris que j'étais une pretty princess. Je le mettrai sur mon CV, pour en informer mes futurs employeurs sujets.
Je fais la fière, mais j'étais tout de même contente en voyant mon total de points. On ne se refait pas.

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30 days lolita challenge

Day 2 - 10 things you love in lolita.
1. Les robes corsetées.
2. Les tissus fleuris. On les croirait tout droit sortis d'une tapisserie, parfois de rideaux ou de papiers peints, mais j'adore ça.
3. Les dentelles. Il y a trop peu de styles où elles sont encore si bien travaillées (et encore, j'ai l'impression que la qualité baisse d'année en année, alors que je les trouve toujours plus jolies qu'ailleurs).
4. Le côté un peu maladroit des coordinations oldschool. Tant de fragilité, ça donne tout de suite une âme à la tenue.
5. L'érotisme. Parce que ce qui est caché est bien plus attirant que ce qui est montré. Tout à coup, on ne peut plus détacher le regard du wristcuff, on attend qu'il révèle un peu du charmant poignet qu'il habille.
6. L'originalité.
7. Le regard des autres, tant qu'il n'est ni violent ni envahissant. C'est tellement agréable d'arriver quelque part, et de voir deux personnes commencer à chuchoter en vous toisant. On crée une pensée, un dialogue, on provoque quelque chose chez l'autre ; le lolita est une entorse à la banalité des habitudes (oh là là j'ai presque honte d'avoir écrit une phrase choc comme ça, mais je le pense pourtant  !). Porter le lolita, c'est comme être une pièce de théâtre.
8. L'héritage culturel dans lequel il s'inscrit.
9. L'importance du détail.
10. La profondeur qu'il donne à la superficialité. C'est presque un paradoxe !

6 commentaires:

  1. Ca me fait tant plaisir de te lire *emotion*

    J'ai hâte de te voir porter ce magnifique tailleur improbable *o* je suis sure que tu seras merveilleuse dedans... comme a ton habitude!

    Tes réponses sur e challege me parlent beaucoup aussi, surtout la dernière! c'est vrai que Lolita c'est aussi ce gros paradoxe xD

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    1. Merci, c'est gentil ! Je rêve déjà de le porter avec un peu de Vivienne Westwood, mais ce ne sera pas pour tout de suite...

      Le lolita, c'est plein de paradoxes, c'est pour ça que c'est si chouette ! <3

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  2. Je pense que quand on porte du (vrai) lolita on a envie que les autres tenues aient aussi un petit quelque chose de différent voire même s'inscrivent également dans une ambiance. On perd totalement la notion de casual… Par contre j'imagine bien les OTT se fondre dans la masse plus aisément (comprendre : retrouver leurs jeans et le maquillage navrant de cette dernière décennie), en gardant à la limite leurs accessoires (la superficie de la superficialité en quelque sorte & tant que j'y suis je te laisse avec Daria :

    "Parfois ta futilité est tellement totale qu'on dirait de la profondeur")

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  3. « [...] voire même s'inscrivent également dans une ambiance » : c'est tout à fait ça. Je ne sais pas vraiment ce qui provoque ceci dans le lolita, si c'est penser par coordination, ou par source d'inspiration, mais j'ai l'impression que l'appréciation du vêtement se fait surtout par inscription dans un contexte, réel ou imaginaire. Et de fil en aiguille, ça finit par s'appliquer à tout le reste (même si, quand j'y réfléchis, j'ai toujours un peu pensé de la sorte. C'est sans doute une des raisons qui ont forgé mon amour pour ce style !)

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  4. Je me retrouve complètement dans le 7 ;_;
    Mon copain trouve ça égocentrique, mais c'est vrai que ça fait, disons, toujours plaisir!

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    1. Je ne sais pas si c'est si égocentrique que ça, parce que ce n'est pas que j'aime qu'on parle de moi, mais que juste j'apprécie provoquer quelque chose. J'ai la même réaction quand Guillaume s'habille avec ses costumes vintage, surtout dans le quartier où on habite, ça provoque des rires, des regards interrogateurs, mais au moins ça provoque, même si je ne suis pas le centre de l'attention.
      Bah, ça a sans doute sa part d'égocentrisme aussi, c'est vrai que ça fait plaisir xD Mais ce n'est pas la principale source d'agrément, en fait.

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