mardi 3 mars 2015

CCXVII ~ Ourania

Hors des sphères, les galaxies se déploient en autant de murmures dont la Muse compose les poèmes. Ourania tient la symphonie stellaire entre ses lèvres, et par son souffle gracieux l’homme en écrit la partition. 
Sous la voûte astrale naît l’idée ; la pensée se nourrit des couleurs célestes. Les nuances des fleurs se retrouvent dans les océans gazeux où plongent les naines et les géantes, et l’énergie de mille soleils flambe dans des ailleurs inaccessibles à ceux qui refusent le baiser de la Muse. 
Millions et millions d’étoiles ! scandent l’écrivain et l’homme de sciences ; tous deux portent la poésie à l’épaule. À la lueur des bougies ou du terne néon des laboratoires, l’aile leur pousse alors que d’un regard ils embrassent l’immensité. Cette lyre a pour cordes des lentilles de verre où l’œil de Thalès perce le nuage d’Andromède, et au dessin du monde s’ajoutent chaque jour de nouveaux orbes. Les grands esprits épinglent de leurs calculs la genèse d’une étoile, le doigt tendu vers l’infini : à travers lui se dévoile négligemment la geste de l’absolu. 
Ourania, assise derrière chacun de ces fronts palpitants, sourit du mystère et de la révélation, et, se reposant dans l’antre des prophètes, chante éternellement sous sa robe nébuleuse. 


C’était l’idée, c’était le thème, et La Vie en Rose est passée en un éclair sans que je ne parvienne à lui donner plus de matière pour mon antre à bla-bla. Tant pis ! J’avais tout de même envie de lui consacrer un billet, histoire de garder une trace de mes longues heures de réflexions.
Je ne sais pas encore si je vais rédiger quelque chose pour cet événement, que j’ai vraiment beaucoup aimé dans l’envers du décor et dans le ressenti, mais que je n’aurai pas vraiment vécu comme spectatrice. Désolée, lecteur féru d’images, mais je ne possède rien à te mettre sous la dent !


Je sauve tout de même les apparences avec une photo en pied (je twinais avec Hitomi, je n’allais pas rater l’occasion), et j’ai même eu le courage de prendre un détail de mes bijoux en photo le samedi soir. Le but du jeu est de passer outre le flou artistique (merci la faible luminosité) pour saisir un ensemble de choses qui se voulaient cohérentes.

Non, je n’étais pas en train de pleurer, j’étais simplement soûle d’épuisement.
Dans la série des outfits posts, je vous conduis également à lire celui de Petite-Dieu qui était vraiment ravissante dans sa Antoinette Bouquet ; l’inspiration rococo lui sied très bien !

2 commentaires:

  1. Ta tenue pour LVER était vraiment belle avec toutes ces petites touches personnelles que tu as apporté à la robe. J'ai particulièrement aimé ta magnifique coiffe qui a volé mon cœur ainsi que les petits scarabées que tu as joliment disposé sur le col de la robe, j'adore ces petites bêtes alors il aurait été difficile de ne pas craquer pour ceux là.

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    1. Aw, merci beaucoup ! Pour ma part, je t'ai trouvée somptueuse, tu portes si bien le dolly... Je regrette que nous ayons eu si peu de temps pour discuter, en revanche. Vivement !

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