mercredi 18 mars 2015

CCXX ~ Aux pop-ups

Pop-up Les Filles Frou-Frou à Guiq’Chaq.

Le début de ce mois de mars (mois ô-si-formidable donc) a été ponctué par l’ouverture de deux boutiques éphémères à Paris (les pop-ups de ce si mauvais calembour qui me sert de titre) centrées autour du rori et de la j-fashion. Ces deux boutiques ont fermé leurs portes depuis, donc je n’écris pas tant ce billet pour leur faire de la publicité que pour m’enthousiasmer sur le principe. Toutes deux avaient lieu au centre de Paris, l’une rive gauche (chez Guiq’chaq), l’autre rive droite (au Soleil Levant).

Li Paro
Cloudberry Lady.
Quelque chose qui n’avait a-priori rien à voir avec le reste mais que j’ai trouvé fort sympathique.

La première réunissait certaines marques européennes vues à La Vie en Rose, comme Cloudberry Lady ou Li Paro, la seconde invitait de jeunes créateurs japonais – on y retrouvait entre autres Neb Aaran Do, dont le travail autour de l’uniforme des lycéennes séduit les Françaises depuis un peu plus d'un an. (Mes photos sont centrées autour de la première, pour la seconde, je vous recommande cet article de Camille).

Toujours du Cloudberry Lady.

Guiq’chaq a pour ambition de laisser de côté la boutique fixe pour se concentrer sur les expositions temporaires, et je trouve l’idée juste, plus cohérente aussi avec les précédents vernissages auxquels j’avais assistés (je pense surtout à celui d’Aran). J’ai hâte de voir quelles seront les prochaines venues, et de faire de nouvelles découvertes ; j’espère également que les créateurs ou autres jeunes artistes qui y prendront part auront l’occasion de faire le déplacement. Discuter de la genèse d’un imprimé, du processus de fabrication d’une pièce, ou de l’inspiration d’une collection est toujours intéressant.
Le seul point négatif que je trouve aux pop-ups est, paradoxalement (ou pas d’ailleurs), également leur grande force ; il s’agit de leur caractère éphémère, inhérent donc à ce type d’entreprises… Il est vrai que nous vivons une époque où tout se joue très rapidement ; néanmoins, ne pouvant aller totalement contre ladite époque, autant jouer la carte du fugitif à son avantage. Louer un local sans avoir à subir les inconvénients d’une boutique permanente, faire voyager son travail et aller à la rencontre d’un public curieux sont autant de façons de faire vivre l’artisanat. Je suis pessimiste sur bien des aspects de l’ère contemporaine, mais celui-ci me rend curieuse et confiante ! Toutes les occasions qui permettent aux jeunes créateurs et artistes d’exposer leurs travaux m’enthousiasment beaucoup.

Je finis donc sur mon coup de cœur de ces pop-ups parisiens, trouvé au Soleil Levant : la marque japonaise m-sœur, qui crée des accessoires floraux faits de dentelles teintes et de soie. C’est brut, délicat, féérique ; j’étais vendue. 



N’hésitez pas à jeter un œil sur leur site Internet, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux. 

Mon butin.
J’essaierai peut-être de tenir à jour dans la barre latérale de Burogu-chan un calendrier des événements qui me semblent intéressants à Paris (et pourquoi pas en Province), comme les expositions, les pop-ups et autres ateliers. Peut-être cela me motivera-t-il à sortir de ma grotte pendant mes (rares) jours de congé, au lieu de me blottir sous la couette entre amoureux et chat (autant dire que cette résolution me paraît mal partie, mais enfin !).

2 commentaires:

  1. Les jupes Alice de Cloudberry Lady ! Mon dieu s'y j'avais su ! Elles sont trop belles T^T
    Merci pour les photos, ton article est un bon complément en plus de celui de Rehem (je n'aime pas beaucoup Neb Aaran Do donc je suis contente de voir un peu plus de photos des autres choses présentes !)

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    1. Oui, ces jupes sont vraiment sympa! L'imprimé est joli et rappelle les vieux modèles Baby et ETC. Ça ne m'étonne pas qu'elles te plaisent, du coup.
      Merci beaucoup ! Pour ma part j'aime bien Neb Aaran do, mais clairement pas sur moi :p

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