vendredi 28 août 2015

CCXLIX ~ Larme no merancholy

Photographe : Charlotte Skurzak
MUA : Ouiche Laurene
Modèles : Clothilde Jea, Chloé ‘Chieko’ Vretman et, euh… mince, j’oublie toujours son nom.


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Il me semble que ce qui me touche le plus, dans tous les styles japonais que j’affectionne, c’est le rejet de l’approbation masculine sur le vêtement. Comme le dit mon ex-idole la belle Risa Nakamura :


Je n’ai jamais conçu la féminité, et tous les codes qui gravitent autour, comme arme de séduction, mais comme moyen d’enchanter un peu mon quotidien. C’est ce que j’aime dans ces séries de photos, vaporeuses et écœurantes à la fois : qu’elles fussent femmes-enfants ou femmes fatales, ses personnages se suffisent à elles-mêmes, dans leur spleen d’une décadence sirupeuse. Ah ! J’attends le À rebourg du XXIe siècle, avec des dentelles et des fanfreluches partout. Et du thé.


Vous pouvez en voir plus sur le site de Charlotte (le lien se trouve en haut du billet), en attendant que je poste à mon tour la série complète sur mon Tumblr (bientôt, bientôt !).

3 commentaires:

  1. Je n'ai pû m'empêcher d'attendre que d'autres discussions soient poursuivies avant d'aller commenter ce billet (qui va à son tour me donner license pour aborder le Modern Fest !). J'adore la retouche graphique. C'est con comme la lune, pour parler vulgairement mais sûrement, mais la photographie et le dessin ne peuvent que se complimenter l'un l'autre quand c'est bien fait. 3 ans plus tôt, je me serais fait un plaisir de les intégrer à l'aventure l'Empire des Dentelles ! Surtout que j'ai tendance à stocker des typos pour d'hypothétiques travaux éditoriaux dans le genre…! Et puis tes amies étant fort jolies, elles méritent bien leur place sur ces terres.

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    1. Mon hésitation à poursuivre le commentaire a failli me coûter mon temps, donc je rajoute que c'est vrai que c'est un aspect indéracinable de toutes ces modes féminines et nippones, et actuelles que de snober la séduction. Disons que c'est un bonus, mais même, si je devais vraiment séduire un autre, n'aurais-je pas envie que mon vêtement reflète ma personnalité ? Ça reste inconcevable pour moi que certains puissent rechercher un partenaire subalterne. En somme, une transparence qui en vaut une autre.
      Sur le ton de la séance photo, on sent bien quelques inspis rétro mais ce n'est absolument pas un "à la manière de". Vichy, coiffure improbable d'une part, et ces vêtements principalement issus du lolita dont l'imitation historique reste plus que fantaisiste. C'est bien de s'en servir ainsi.

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    2. Ah, l’Empire des Dentelles restera pour moi toujours associé à cette superbe série de photos de Hatsumi-Célia fuyant dans sa robe rouge. Je suis contente que ton commentaire ait laissé rayonner cette image un instant dans mon esprit.

      J’imagine que oui, la séduction peut être un bonus dans le vêtement, mais je t’avoue que l’idée de séduction me dépasse tellement que même le bonus ne me parle pas plus que cela. Disons que, la dernière fois que je me suis habillée en pensant à un homme, c'était dans l’idée que si mon extravagance le faisait fuir, c’est qu’il n’en valait décidément pas la peine. J’ai l’impression que cela concorde un peu avec ce que tu dis, et que ce qui doit séduire, si séduction il y a, ce n’est pas par l’appât du corps suggéré que par la puissance de la personnalité qui transcende l’apparence, non ?

      Merci d’avoir achevé ton commentaire, en tout cas.

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